Infos Diverses


SAISON 2023



SAISON 2022

NOVEMBRE 2022

Jeudi 24 novembre vers 17h 35, alors que la PPL d’abolition de la corrida était passée du 4eme point à l’ordre du jour au second, Aymeric Caron sous prétexte du nombre d’amendements ne permettant pas un vote avant minuit a retiré du débat à l’Assemblée nationale sa proposition et ce alors que plusieurs amendements proposaient la suppression de la Corrida ! C’est donc lui-même qui a mis à la poubelle cette proposition de loi liberticide voulant abolir la corrida où elle est autorisée par la loi. C’était là une attaque contre les diversités culturelles, dont fait partie – au sein de la Nation – la tauromachie d’origine espagnole devenue tradition française. Il s’agit bien sûr des diversités et libertés culturelles respectant l’enfant, la femme et l’homme. C’était aussi ouvrir la porte à d’autres interdictions : chasses, pêches, foie gras, viandes, zoos, équitation…

                                                                                                Auch le 19 Novembre à  11 heures, escalier monumental

Appel citoyen contre l’interdiction de la Corrida

À l’initiative de plusieurs acteurs, personnalités et associations du monde taurin, un appel citoyen aux députés contre l’interdiction de la corrida est rendu public vendredi 17 novembre. Très inquiets des informations en provenance de l’assemblée, les signataires insistent sur la dimension patrimoniale et écologique de la tauromachie, et le droit à la liberté de vivre son identité territoriale et culturelle au sein d’une république respectueuse de ses diversités.

L’appel rassemble déjà 1400 signataires représentatifs à la fois d’un désir de démocratie mais aussi d’une sociologie diversifiée, où toutes les couches de la société, tous les partis politiques, tous les métiers et toutes les régions sont représentés. Des artisans, académiciens, architectes, éleveurs, retraités, acteurs économiques, côtoient jeunes et étudiants, avocats, professionnels de santé, enseignants, cavaliers, auteurs et éditeurs, artistes et toreros. Ensemble, ces noms dessinent le beau visage d’une cohésion sociale irriguée des valeurs communes issues d’une culture symbolique remarquable, qui s’accomplit dans des rites anthropologiques autour d’un animal sacré, le taureau. Nous vous engageons à les inviter dans le débat national et faire entendre leur voix, fût-elle minoritaire.
On note aussi la présence d’un grand nombre d’élus de toutes obédiences, de nombreuses associations et clubs taurins et leurs très nombreux membres, les associations françaises d’éleveurs de taureaux et des matadors et écarteurs landais français, et de nombreux savants et personnalités intellectuelles qui contribuent au rayonnement culturel de notre pays,
Il a été publié ce matin dans le Figaro et envoyé aux députés et à la presse avec la liste des signatures en pièce jointe.

Comme je l’ai déclaré lors du rassemblement devant la sous-préfecture de Béziers le 19 de ce mois, « merci à l’animaliste Aymeric Caron grâce à lui, les aficionados, le monde taurin sont passés d’une attitude défensive à une attitude offensive ». Ensemble les organisations taurines UVTF, ONCT, FSTF, Union Jeunes de Provence et du Languedoc pour la défense de nos traditions, UCTF, AEFTC, les Esprit du Sud, les fédérations, coordinations locales de clubs taurins, les aficionados et leurs amis… se sont fortement mobilisés. Un travail d’explication extraordinaire a été mené en direction des parlementaires. Les médias ont été obligés, souvent correctement, de nous donner la parole ; beaucoup de citoyens ont compris que la corrida n’était pas une barbarie pratiquée par des pervers.

Une première bataille fût gagnée au sein de la Commission des lois par le rejet de cette PPL animaliste. Une seconde (provisoire) vient d’être gagnée. C’est tant mieux, mais le combat n’est pas terminé. Les abolitionnistes vont revenir à l’assaut. Ils vont s’attaquer à l’accès pour tous aux arènes. Soyons en certains, les anti-corridas vont remettre sur la table l’interdiction aux mineurs, foulant ainsi aux pieds le droit d’éducation des parents en matière culturelle. Alors non seulement la vigilance s’impose, mais nous devons continuer notre travail d’explication sur la corrida, promouvoir les tauromachies. Nous devons agir en militants responsables comme nous venons de le faire. Ne pas laisser le terrain libre aux liberticides et autres végans. Manifester, contre-manifester, comme nous le faisons régulièrement à Béziers depuis cinq ans, non pas pour se faire plaisir (quoique) mais pour être présent et parler, nous aussi, aux médias qui se déplacent… Il nous faut interpeller les médias lorsqu’ils donnent la plume aux antispécistes, utiliser aussi facebook et autres en dehors des groupes taurins, s’exprimer (tracts, présence ici et là avec des stands d’informations, surtout en dehors des ferias…).Naturellement les « problèmes » du Mundillo devront être résolus dans la concertation et vite : cartels plus variés dans leur composition, concertation des calendriers, cachets des figuras, prix des places accessibles à tous. Ne remettons pas l’espada dans le fourreau. Soyons des femmes et des hommes de combat.

Naturellement les « problèmes » du Mundillo devront être résolus dans la concertation et vite : cartels plus variés dans leur composition, concertation des calendriers, cachets des figuras, prix des places accessibles à tous… Ne remettons pas l’espada dans le fourreau. Soyons des femmes et des hommes de combat.

Abréviations : UVTF Union des Villes Taurines de France, ONCT Observatoire Nationale des Cultures Taurines, FSTF Fédération des Sociétés taurines de France, UCTF Union des Clubs Taurins de France, AEFTC Association des Éleveurs Français de Taureaux de Combat


 

Passation de flambeau dans les arènes entre Gérard et Imanol

Photo et article de Janine Noguez 

Gérard Bénédé a remis le flambeau à Imanol Dantin lors de la dernière novillada. Une passation particulière puisqu’il s’agit de la pique qui sert à planter les devises sur les taureaux dès leur sortie du toril.

Gérard Bénédé a appris avec René de Vic-Fezensac qui lui a donné les ficelles et l’a fait pratiquer.

Pour la devise, elle se plante derrière la tête sur le cou et il ne faut pas gêner l’épée du novillero. « Pour les novilladas, j’en ai fait plus de 30 et il faut surtout rester calme « confie Gérard. Il faut se placer entre la talanquère et le passage du taureau, devant la porte à la sortie du tunnel. Exercice pas trop périlleux mais il faut bien viser et ne pas toucher un os. C’est un coup à prendre et il n’y a pas besoin de force particulière. Il faut être rapide car le taureau sort parfois très vite et peut faire un écart. Le mieux c’est de ne pas être vu. J’ai décidé d’arrêter mais la relève est assurée avec Imanol ». Pour Gérard, il sera demandé aussi à Plaisance, à Maubourguet, à Vic. Un homme de piste reconnu et apprécié qu’il faut remercier pour tant d’années passées dans les arènes.

Bénédé laisse donc la place à un jeune après plus de 10 ans de service taurin.

Un jeune remplaçant :

Imanol s’intéresse à la novillada et aux courses depuis 2014. Il est attiré tant par la course landaise que la tauromachie et aime la tradition autour des taureaux

Il est arrivé pour aider les bénévoles puis a été sollicité par Gérard dit Poupon et a accepté. « Lorsque j’ai planté la première, j’ai réussi et j’étais satisfait de me rendre utile et je vais continuer ».

Son mentor « poupon » est pour lui un véritable ami et Imnol apprécie d’avoir été formé par lui et avoue devoir encore apprendre. « Je dois faire encore quelques réglages ». Pour lui, la tauromachie est une tradition importante qu’il souhaite voir perdurer et il remercie profondément Poupon.

Janine Noguez

RESEÑAS

AOUT 2022

Une future vedette et un excellent lot de novillos :

Photo Torres Antoine
Sortie triomphale des arènes pour Cristiano Torres, une future figura de la tauromachie de demain.

Article A TORRES :

Généralement, les absents ont toujours tort, mais samedi soir pour les fêtes de Maubourguet, ils ont eu grand tort de bouder un spectacle de qualité exceptionnelle. Seulement un tiers d’arène ! Pourtant, pour cette reprise après Covid, Maubourguet Toros avait mis les petits plats dans les grands. Un lot de toros erales très bien présentés et dotés d’excellentes qualités. Des novilleros du haut du panier avec deux d’entre eux qui le lendemain disputaient la demi-finale des novilleros d’Andalousie.

Les erales d’Alma Serena, très bien présentés et armés, furent d’une grande noblesse bien qu’encastés, avec pour revers de la médaille quelques signes de faiblesse chez les deux premiers. Les troisième et sixième étaient des toros avec beaucoup de classe, de bravoure et de suavité dans leurs charges. Le cinquième était un toro de grande caste qui exigeait beaucoup et ne laissait pas un instant de répit. Il aurait mérité un tour de piste posthume, mais la présidence, avare de ses mouchoirs, laissa le bleu au fond de son sac. Dommage ! Seul le quatrième dépareillait un peu dans le lot. Il était abanto, de charge courte et marquait une forte attirance pour les planches. L’éleveur, Philippe Bats, fut convié à la fin de la novillada à venir saluer en piste.

Les novilleros se montrèrent tous les trois sincères et courageux. Ils firent honneur au bétail, chacun en fonction de ses possibilités.

Juanito, le régional de l’étape, est un novillero en devenir. Il resta très profilé à son premier et éprouva des difficultés à la mort. Le public l’invita cependant à faire une vuelta d’encouragement. Malgré les excellents conseils de Richard Milian, il resta superficiel à son second. Le public débonnaire et généreux, l’invita à nouveau à faire une vuelta.

Miriam Cabas rencontra des difficultés avec les aciers à son premier après une faena laborieuse. Salut aux tiers. Elle eut du mal à contenir la race de l’excellent cinquième et construisit une faena courageuse (forte voltereta) conclue par ¾ de lame en arrière, un « mete y saca » et une entière. Le novillo refusa de rouler à ses pieds et mourut debout, en brave qu’il était ! Pétition d’oreille refusée par une présidence d’une sévérité telle qu’elle avait oublié que l’obtention de la première oreille appartient toujours au public. Vuelta ovationnée pour la torera.

Cristiano Torres est très au-dessus de ses confrères novilleros, il le démontra samedi soir à Maubourguet et le confirma le lendemain au fond de l’Andalousie en coupant deux oreilles et une queue de poids à la demi-finale des novilladas d’Andalousie. Très belle faena pétrie de « temple » sur les deux bords avec des séries de circulaires. Il conclut d’une lame décrochée et en arrière très longue d’effet qui réduisit les trophées à une oreille très ovationnée. Avec le sixième, bis repetita. Faena splendide finie dans un mouchoir de poche, signée d’une lame entière engagée et efficace.

Le public demanda les oreilles, mais n’obtint pas la seconde. La présidence avait oublié qu’elle était aux fêtes de Maubourguet et non en jury d’agrégation ès-tauromachie. Peu importe, Cristiano Torres malgré ses 16 ans devra au plus vite passer en novillada piquée pour avoir en face de lui davantage de répondant. Retenez bien son nom, il devrait devenir assez rapidement une des futures vedettes de la tauromachie.


Maubourguet, novillada :

Cristiano Torres triomphe face à de très bons Alma Serena

 


Compte rendu de Thierry REBOUL :

Dommage qu’il n’y ait pas eu plus de monde sur les gradins des arènes de Maubourguet pour assister à cette très intéressante novillada non piquée. Les erales de la ganaderia Alma Serena, correctement présentés, ont fait preuve de beaucoup de qualité. Les premier, second et en particulier le cinquième avaient beaucoup de tranco et de caste. Il n’aurait pas été choquant que le Président sorte un mouchoir bleu pour ce « muy encastado quinto « . Les troisième et sixième très nobles ont eu eux beaucoup de suavité et de classe dans leur charge. Seul le quatrième, un ton en dessous, n’avait pas la race des cinq autres.

Les faenas appliquées de Juanito ont eu quelques bons passages. Malheureusement les aciers posent à l’heure actuelle un gros problème au torero béarnais. Miriam Cabas est en progrès depuis Aignan. Elle est très courageuse mais reste verte quand il s’agit d’être confrontée à un toro très encasté comme l’excellent cinquième. Plus à l’aise avec le second, elle a mal tué.

Cristiano Torres est sorti à hombros de cette novillada de Maubourguet. Il a coupé une oreille à chacun de ses novillos après des faenas qui ont pesé sur les toros et porté sur le public. Le torero de Zaragoza doit passer rapidement en piquée. Il a énormément de qualités et de recours. Aujourd’hui Il a besoin d’une opposition plus conséquente. En non piquée, sa tauromachie très puesta exige trop des erales. Cela s’est vu lors de cette novillada car il a touché les deux plus suaves du lot qui demandaient une lidia plus douce et des passes plus allongées.

Merci à Miriam et Cristian qui ont joué le jeu et parfois payé de leur personne alors que ce dimanche, ils participent à la finale des non piquées de Canal Sur. Certains matadors gagneraient à prendre exemple sur leur professionnalisme.

Fiche technique :

  • Arènes de Maubourguet, novillada non piquée.
  • 6 erales d’Alma Serenacorrectement présentés et donnant du jeu pour
    • Juanito: vuelta (un avis), vuelta
    • Miriam Cabas: salut au tiers (deux avis), vuelta
    • Cristiano Torres : une oreille (un avis) et oreille
  • Président : Roland Bruno
  • Salut de Philippe Bats, le ganadero, à l’issue de la course.
  • 1/3 d’arène
  • température agréable pour cette course en semi-nocturne

Toro à Toro

Le premier est un joli Castaño. Il humilie et permet à Juanito une belle réception à la cape et à Miriam un bon quite. Le novillo est blendo. Jean débute par derechazos. Le bicho vient avec beaucoup de forces et répète avec beaucoup de tranco. A gauche, le novillero le canalise en allongeant la passe. Musique et très bon enchaînement de derechazos, le novillo, serieux et encasté, transmet beaucoup. La faena va à mas que ce soit à droite ou à gauche. Le novillero a su exploiter le potentiel de l’Alma Serena. La mise à mort est malheureusement compliquée, palmas au novillo et vuelta pour le torero.

Miriam Cabas reçoit le second, un eral costaud mais gacho par véroniques. Cristiano Torres réalise un bon quite. La novillera brinde au public. Début de faena à droite, le novillo se retourne vite. A gauche Miriam ne pèse pas assez sur le toro qui exige beaucoup. Elle se retrouve en difficulté. Retour à droite après deux séries de naturelles, la première est accrochée. Le final, courageux, est un peu plus serein. La jeune andalouse connait des difficultés à l’épée et doit se contenter de saluer. .

Le troisième, joli Castaño, met bien la tête à droite dans la cape de Cristiano Torres. Brindis à Sanchez Vara, Torres commence sa faena par derechazos de rodillas. » De pie » les premiers derechazos sont donnés avec temple. Le novillo est noble mais un peu juste de forces. A gauche le toro a de la classe. Torres le toréé à mi-hauteur. Cela lui permet de se reprendre et d’aller à mas. Le novillero monte trop sur le bicho et n’exploite pas la suavité de l’Alma Serena. La faena, toute en puissance, porte sur le public mais l’excellent eral permettait une tauromachie plus douce avec des passes plus allongées. L’entière, tombée, est longue à faire effet. Le novillo résiste. Une oreille et palmas à l’eral

Le quatrième est haut, costaud et cornicorto. Il est abanto. Juanito l’entreprend par doblones. Le novillo est court de charge. A droite et à gauche, le novillero s’applique et donne une bonne série de naturelles. Le toro reste compliqué et à tendance à aller aux planches. Il accroche spectaculairement Jean. « Fâché » le novillero termine sa faena par des muletazos qui portent plus sur le toro. Un petit mieux à la mise à mort avec un pinchazo, une demie verticale et un descabello, vuelta.

Le cinquième est bien présenté. Il est reçu avec efficacité à la cape par Miriam Cabas. Le novillo a énormément de moteur et de race. Il charge et répète avec alegria. La torera s’applique à droite et à gauche face à un eral très encasté, il manque quand même du poids sur la muleta et Miriam subit une forte voltereta. Petit à petit la caste et la race du novillo prennent le dessus sur la bonne volonté de la torera. 2/3 d’épée en arrière, une mete y saca une entière en place sont nécessaires pour tuer un novillo qui lutte avant de tomber. Ovation à un eral qui aurait largement mérité un mouchoir bleu, la novillera fait une vuelta.

Le sixième eral de cette novillada de Maubourguet est applaudi à son entrée en piste. Le novillo est noble. Cristiano Torres lie deux bonnes séries à droite. Il a toujours cette habitude de ne pas allonger la passe. Il finit par étouffer le toro. Même chose à gauche, l’eral malgré sa noblesse, va à menos car il ne sait plus où il est . Le novillero s’est perdu son novillo. Pourtant sa tauromachie spectaculaire et sa muleta puesta porte sur le public. Mais cette prestation reste en dessous du potentiel du novillo. Le public demande et obtient une oreille que justifie la très bonne estocade entière portée avec engagement.


ARTICLES

MIRIAM CABAS

l’aficion faite femme

2 oreilles dans la main gauche et un bouquet de romarin dans la droite pour évoquer le grand artiste andalou Curro Romero,

Miriam réalise son rêve tout en se réalisant.( Photo David Herna¡ndez) 

Samedi soir, pour la première fois de désormais sa longue histoire (126 ans), l’arène de Maubourguet verra au paseo défiler une jeune andalouse de 20 ans. Le fait n’est pas si courant, même en ces temps de féminisme triomphant pour le faire remarquer. Merci à Maubourguet-Toros pour l’avoir mise au cartel.

Il s’agit de Miriam Cabas élève de l’école taurine Campo de Gibraltar sis à los Barrios près d’Algésiras. Elle est l’élève de mon vieil ami le maestro Francisco Ruiz Miguel, grand parmi les grands. Ses intérêts sont représentés aussi bien en Espagne qu’en France par Serge Almeras.

Petite fille d’un maletilla à l’ancienne, pétri d’aficion mais qui avait davantage rendez-vous avec la faim et les coups de cornes qu’avec la gloire, Miriam a toujours voulu être torera. Du temps où elle allait à l’école, à la récré, elle transformait  déjà ses petits camarades en toro, tandis qu’elle leur faisait des passes. Dans sa manière de bouger ou de se tenir elle a  appris à toujours être torera. A cinq ans elle se mettait déjà devant de petites vaches.

Depuis l’année dernière elle est dans les circuits taurins, les « bolsíns », les « certamens », elle y a brillé et est même sortie des arènes, portée en triomphe par ses collègues garçons. Cette carrière de torera est d’autant plus difficile qu’elle mène en parallèle des études pour devenir vétérinaire. Études très exigeantes, comme tout le monde sait. Difficile de concilier les deux sans bénéficier d’un emploi du temps aménagé comme celui concédé aux sportifs. Il lui faut toujours négocier avec les enseignants. Heureusement, les camarades l’épaulent. Tuer un toro n’est pas plus difficile pour une femme que pour un homme. Ce qui est difficile, c’est de se mouvoir et de réussir dans un monde comme celui de la tauromachie conçu par les hommes pour les hommes et dominé par eux.

La galère des femmes :

Nombreuses ont été les postulantes au cours de l’histoire, mais hormis quelques toreras à cheval, comme La Pajaruela (dessinée par Goya), Conchita Cintrón, Marie Sara, où Léa Vicens aujourd’hui, très peu ont atteint la célébrité. Pourtant tout le monde reconnaît que les femmes n’ont rien à envier aux hommes en matière d’adresse ou d’intelligence et que bien souvent elles sont plus courageuses qu’eux. Quelle explication alors ? Si ce n’est la mesquinerie complotiste d’un mundillo masculin reléguant les femmes à leurs tâches habituelles. Au XVIIème et au XVIII °siècle, on trouve des traces écrites de femmes affrontant les toros à cheval ou à pied. Au XIX°en 1802, Goya peint La Pajaruela piquant un toro avec une lance. Apparaissent ensuite  les « cuadrillas de mujeres » favorisées par Joseph Bonaparte. Puis le toreo féminin devient très populaire avec les novilladas carnavalesques et comiques, mais aussi dans les corridas formelles. Gustave Doré immortalisa avec ses gravures une torera à pied andalouse, Teresa Bolsí. Au début du XX° on commence à noter une opposition très nette à la tauromachie féminine à pied. On la trouve vulgaire  et inélégante. Ne dit-on pas d’une femme légère qu’elle est une torera ? Le 2 Juin 1908, le Ministre de l’intérieur du gouvernement conservateur de l’époque prend une ordonnance interdisant aux femmes de pratiquer la tauromachie. Certaines comme la Reverte résistent. On les traite de virago et on prétend même qu’elles sont des transsexuelles. Avec l’arrivée de la République en 1931, la tauromachie féminine fut à nouveau autorisée, puisque la république reconnaissait l’égalité homme-femmes mais par-delà le changement de régime politique, le règlement taurin de 1930 continuait à l’interdire. Juanita Cruz la plus grande professionnelle de la tauromachie de tous les temps, qui tua son premier taurillon à l’âge de 15 ans et fit en 1933 à Cabra le paseo au côté de Manolete oeuvra pour que le règlement taurin soit déclaré anticonstitutionnel. Ce fut le cas en 1934. En 1936 avec le front populaire, Juanita put se présenter  dans les arènes de Madrid en qualité de novillera. Républicaine convaincue, elle fit de nombreux spectacles en faveur des blessés du camp républicain. N’en déplaise aux politiques espagnols actuels de tout bord, la tauromachie n’est ni de droite, ni de gauche, ni même du centre, elle est au-dessus. A la fin de la guerre d’Espagne, comme 500 000 de ses concitoyens elle dut prendre le chemin de l’exil. Elle fit carrière en Amérique latine. Pendant ce temps, Franco interdisait à nouveau la tauromachie à pied féminine par décret-loi, avant d’édicter une loi en 1961 confirmant cette interdiction. Après avoir participé à 700 corridas, Juanita revint en France en 1944 puis regagna l’Espagne par la suite où elle resta discrète jusqu’à son décès en 1982. En 1974, une circulaire ministérielle libéra la tauromachie féminine à pied, mais pas les esprits malades pour très longtemps encore du franquisme. Depuis cette date de très nombreuses jeunes femmes se sont initiées à l’art de Cúchares avec plus ou moins de bonheur. Rares sont celles qui ont atteint l’alternative, elles se comptent sur les doigts de la main. Seulement 2, Cristina Sanchez et Mari Paz Vega ont confirmé à Madrid et seule Cristina Sanchez a toréé dans la capitale espagnole en tant que matador de toros. Voilà le résultat de décennies de bêtise machiste et de lois et règlements aberrants. Il est temps de tourner la page alors samedi venez à Maubourguet applaudir par delà les préjugés Miriam, l’afición faite femme.

Antoine Torres

 

Le retour des « toros » à  Maubourguet


Après deux années blanches en raison de la crise sanitaire, il est temps de faire revivre la Fiesta Brava et de se retrouver, dans les arènes « Pierre Balao », confie Pascal Bounneau, président.

C’est dans le cadre des fêtes de Maubourguet que Maubourguet Toros propose samedi 20 août, à partir de 18 heures, un concert des Armagnacs pour une mise en ambiance musicale de qualité.

Suivra à 19 heures, la novillada sans picador dont le cartel est le fruit de réflexions hivernales. Un cartel prometteur avec trois jeunes apprentis aux profils variés, opposés à un bétail bien présenté et permettant l’expression des talents de demain. Après ce moment, la soirée s’achèvera autour des arènes dans la convivialité pour le traditionnel cocktail : bodega, vino y baile por Sevillanas.

La ganaderia Bats

Pour la troisième fois de l’histoire taurine de Maubourguet, le bétail de la ganaderia de Philippe Bats foulera la piste.

Les dernières sorties de ces animaux, à la présentation toujours soignée, alliée à des comportements mêlant caste et noblesse, ont validé ce choix.

Sur le plan génétique le troupeau est constitué, depuis 2008, d’animaux de caste Domecq, par l’achat d’un lot de 50 vaches et 2 étalons de la ganaderia Miranda de Pericalvo. Cette origine sera renforcée en 2013 par l’intégration d’un lot de 20 vaches et 1 étalon de Luis Algarra, toujours dans cette branche Domecq, à nouveau confirmée par l’achat de 2 étalons de Garcigrande en 2014. Rendez-vous le 20 août.

Les toreros :

Avec le charme féminin de

Miriam Cabas, élève du maestro Francisco Ruiz Miguel, qui lui enseigne « le torero » au sein de l’école Campo de Gibraltar.

Jean Larroquette « Juanito » de l’école Adour aficion. L’enseignement du maestro Richard Milian porte ses fruits.

Cristiano Torres est d’une famille taurine, son père est le torero aragonais Ricardo Torres.

J. N

LA SELECTION  :

 

Choix des Novillos pour le 20 août :

https://photos.app.goo.gl/yV8iGZBzicW9gEbp6

 

Article d’Antoine TORRES paru dans la dépêche le jeudi 18 août :

MAUBOURGUET : NOVILLADA PRESTIGE

Après 2 années blanches dues à la crise sanitaire de la Covid 19, c’est avec un plaisir non dissimulé que nous avons appris que MAUBOURGUET–TOROS a décidé de reprendre de l‘activité et de faire revivre  l’art tauromachique dans les arènes Pierre Balao de Maubourguet. Dans le cadre des fêtes de Maubourguet, à 19 heures, après un concert des fameux Armagnacs d’Eauze, aura lieu une novillada non piquée. 6 erales (taurillons de 2 ans) de l’élevage Alma Serena seront combattus par le sympathique et passionné Béarnais Jean Larroquette dit Juanito, la novillera andalouse Miriam Cabas et l’Aragonais Cristiano Torres, fils du matador Ricardo Torres, sorti à hombros à Arzacq et vainqueur de la Almendra de Plata de Gor (Grenade). Une affiche de grand intérêt. Après la novillada, la fête continuera avec bodega, tapas et sevillanas.

Le bétail d’Alma Serena est  l’histoire de la passion commune de deux agriculteurs landais, Philippe et Pierre Bats. En 1998, rongés par le petit ver (el gusanillo) de l’aficion  les deux frères décident de ne pas se contenter de rester spectateurs et passent à l’acte en achetant 35 vaches et un étalon chez les frères Peralta, très célèbres matadors à Cheval, qui ont une propriété dans le Berry, « Viento Verde » destinée à permettre à leur bétail de mieux supporter les étés chauds et secs d’Andalousie. Il s’agit de bétail de sang bleu. Des Murube. Grâce à leurs capacités thoraciques, ils ont un galop soutenu et une grande résistance, d’où leur utilisation pour les corridas équestres. Les premiers produits donnent des résultats mitigés. Trop de piquant. En 2004, 10 vaches et un semental sont directement achetés à Pepe Murube. C’est mieux, mais le nombre restreint des Murube pour structurer le troupeau et pour rafraîchir le sang, amène les jeunes éleveurs à remplacer les Murube en 2008 par des Miranda de Pericalvo.Pur encaste Domecq via Daniel Ruiz « el Torreon ». Le succès est enfin au rendez-vous. En 2010 et en 2011 les critiques taurins du Sud Ouest et les clubs taurins Paul Ricardgratifient l’élevage du prix du meilleur lot de novillos présenté en non piquée. Mais il faut agrandir le troupeau et Miranda de Pericalvo a décliné. Les Alma Serena sont meilleurs que le produits de la maison mère. Les frères Bats achètent en 2013, 20 vaches et un reproducteur à Luis Algarra (encaste Juan Pedro Domecq). A nouveau résultats mitigés. Ils éliminent le semental et le remplacent  par des Garcigrande. En 2019, ils sont à nouveau gratifiés par les critiques taurins du Sud Ouest du prix de meilleur lot présenté en non piquée. Hélas, cet automne là, Pierre décède brutalement à 55 ans d’une rupture d’anévrisme. Alma Serena continue sa trajectoire, cet élevage est le résultat de 24 ans de sélection, d’investissement, de travail acharné, de réflexion, et de beaucoup, beaucoup de passion. Alors, samedi prochain, allez encourager Philippe Bats pour qu’il continue l’œuvre de sa vie et celle de son frère toujours en recherche d’absolu comme tous les passionnés perfectionnistes.

A.T


FESTIVITES

 


PALMARES  néant



SAISON 2020

UNE CORRIDA VIRTUELLE POUR AIDER LES ELEVEURS


Publié le 25/05/2020 La dépêche

Tandis que le monde compte ses morts et ses malades, les villes taurines annoncent une à une leurs annulations. Après Arles, Nîmes, Aignan, Mugron et Parentis, c’est au tour d’Alès, Vic-Fezensac, Céret, Mont de Marsan, Dax, Aire, Saint Vincent de Tyrosse, Roquefort et plus près de chez nous Maubourguet et Castelnau Rivière-Basse de déclarer forfait. Ce que nous présentions comme une hypothèse dans un précédent article devient désormais une certitude : 2020 sera une année sans corrida. En tauromachie comme dans les autres secteurs, la crise économique succède ainsi à la crise sanitaire. Une année sans corrida c’est aussi une année sans le moindre revenu pour les professionnels. Je ne verserai aucune larme sur la dizaine de matadors « plein aux as » qui monopolisent les contrats. A côté de ces « vernis de la vie », restent sur le bord de l’arène des dizaines de matadors, de banderilleros et de picadors qui ne toucheront pas la moindre aide de qui que ce soit. Les autres grands sinistrés seront les éleveurs de toros et de chevaux liés à la tauromachie. En Occitanie, la Présidente du Conseil Régional a décidé de venir en aide aux manadiers de taureaux de Camargue à l’exclusion des éleveurs de toros de race espagnole. La raison de cette ségrégation serait selon certains due à des pressions électorales d’écologistes mal inspirés sur la Présidente. Ces éleveurs sont dans une situation économiquement dramatique. Nourriture + frais vétérinaires + frais de personnel …un toro de corrida revient à 1000€ par an soit de 4000 à 5000 € pour un toro adulte de 4 ans. Si l’éleveur vend cette même bête en boucherie il touchera 50 centimes d’euro le kg de viande en carcasse soit 125 € pour une bête qui revient au minimum à 4000 €. Gallardo éleveur de Fuente Ymbro, a déclaré devoir envoyer à l’abattoir 700 bêtes pour rafraîchir sa trésorerie. Si M. Gallardo peut subir de telles pertes c’est qu’il occupe par ailleurs la 3ème place de la commercialisation du meuble en Espagne. Mais nos éleveurs d’Occitanie sont très loin d’avoir les reins aussi solides. La famille Bonnet possède une très modeste ferme de quelques dizaines d’hectares sur les coteaux pentus de Peyrusse–Vieille (Gers), qui abrite un élevage soutenu par le travail et la retraite de Paul et par les revenus artisanaux de ses enfants. Nous sommes très loin des revenus de l’empire du meuble de Gallardo. Jean-Louis Darré possède à Bars (32) une propriété plus grande, entièrement dédiée au toro, mais qui est sa seule source de revenus. Comment passer une année blanche (je devrais plutôt écrire noire) en continuant à supporter les charges d’une exploitation agricole sans toucher le moindre revenu une année durant ? Certains de ces éleveurs français possèdent en outre des souches de toros désormais disparues en Espagne. C’est le cas pour JL Darré qui détient les derniers Pedrajas. Face à pareille situation, un groupe d’aficionados a décidé d’imaginer une corrida virtuelle, dont le prix des places permettrait de venir en aide à ces éleveurs laissés pour compte par notre Région. Ils demandent à chaque aficionado d’acheter une entrée de corrida au prix minimal de 20€ avec la possibilité comme pour une vraie corrida de payer une barrera ou une contre-barrera au prix beaucoup plus important.

Pour cela il suffit d’aller sur Cagnotte Paypal : w.w.w.paypal.com/pools/c/80CKTYzVGE ou par chèque adressé à l’Association des Eleveurs Français de toros de combat – Parc Naturel Régional de Camargue – Mas du Pont de Rousty- 13200 Arles. Ladite association se chargeant ensuite de partager les sommes récoltées entre les éleveurs. Merci pour eux.

A.T

 

             La vieille souche de Pedrajas a disparu en Espagne. JL Darré en détient les derniers exemplaires et les fait prospérer sur les coteaux gersois.

La crise pourrait bien mettre leur existence en danger. Que font nos amis Ecologistes de cette biodiversité si chère dans leur discours.



SAISON 2019

Maubourguet :

Le triomphe de l’intelligence

Dimanche dernier, la journée taurine de Maubourguet a été fortement perturbée par le mauvais temps. La pluie du matin a empêché le déroulement de la tienta et l’arène a dû être bâchée. L’après-midi, le ciel s’est dégagé  sur le val d’Adour et a permis à la novillada d’avoir lieu, mais les prévisions de la méteo n’ont pas encouragé les aficionados à rejoindre les arènes Balao. Il s’en est suivi un déficit de fréquentation ne correspondant pas à l’investissement des organisateurs. Après le paseo, une très émouvante minute d’applaudissements a rendu hommage à deux ganaderos récemment disparus : Françoise Yonnet, qui avec son mari Hubert, organisa  dans le temps la novillada maubourguetoise, et Pierre Bats, ganadero unanimement apprécié dans le mundillo local.

Malgré la faiblesse du bétail, la novillada a été intéressante de bout en bout. Les trois novillos du Camino de Santiago (encaste Domecq), bien que non dépourvus d’une certaine classe et de noblesse, ont pâti d’une affligeante  faiblesse. Les trois Astarac (encaste Pedrajas), à la morphologie plus conséquente, ont été plus hétérogènes quant à leur mental. Le quatrième impressionna  dès sa sortie en piste par sa présentation et ensuite par sa très grande caste et sa noblesse de bon aloi. Le cinquième juste de force et manso. Le sixième, le plus léger des trois Pedrajas, manqua à la fois de force et de caste.

Cristian Parejo, qui a bien progressé au cours de la saison, n’a pas laissé le public indifférent grâce à la finesse de son toreo très andalou. Hélas, il pêche à l’heure de l’acier. Si j’étais son enseignant je dirais doit se méfier du « pico », se croiser parfois davantage, mettre de l’ordre dans sa lidia et travailler ses estocades.

Perera : toréant avec brusquerie, allongeant inutilement les faenas et s’adonnant à des attitudes « pueblerienas » et pseudo-trémendistes, Perera, le triomphateur des novilladas d’Andalousie, a été plutôt décevant aussi bien à la muleta qu’à l’acier.

J.b. Lucq, a été le triomphateur de la novillada. Il a fait preuve de beaucoup d’intelligence en abordant le deuxième Camino avec douceur et à mi hauteur, lui permettant ainsi de s’améliorer en cours de pelea. Il conclut d’une lame très bien placée et efficace et coupa la première oreille de la course. Bis repetita avec le faible sixième, à qui il administra une faena tout en douceur et toujours à mi hauteur. A nouveau une épée efficace et la deuxième oreille de la novillada. Faute d’arenero assez vaillant et solide, le major de l’École des Chartes se vit privé d’une sortie en triomphe bien méritée. Au pays du pilier Poupon, avouez que c’est un comble !

Mme Bergé, porte parole à l’Assemblée Nationale du groupe La République en Marche, est-ce cette école du courage, de l’intelligence et de l’honneur que vous voulez interdire aux mineurs ? Comment peut-on vouloir interdire sans savoir et sans connaître ?

Antoine Torres

Antoine Torres

de gauche à  droite : Michel  Raymond, Président du Club Taurin de Castelnau Rivière Basse ; Cristian Parejo, vainqueur du Bolsin de Bougues ; Manuel Perera, triomphateur des novilladas d’Andalousie; J.B. Lucq triomphateur de la novillada de Maubourguet ; Pascal Bounneau, Président de Maubourguet-Toros.

Cristian Parejo avec son toreo aussi fin qu’andalou .

JB Lucq   qui on vola une sortie triomphale bien méritée faute de garçon de piste assez solide pour le porter.

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Maubourguet (22/09/2019) :

Pourtant, cette après-midi, il ne pleuvait plus sur Maubourguet …

A Pierre Bats, ganadero et ami
Il pleuvait fort ce dimanche matin à Maubourguet ce qui a contraint les organisateurs à annuler la tienta matinale. On ne donnait pas cher de la non piquée de l’après-midi d’autant que la météo agricole annonçait de la pluie toute l’après-midi.

Pour une fois la sacro-sainte référence des organisateurs et de ceux « qui se demandent s’ils vont venir » s’est trompée. La pluie s’est arrêtée et la novillada a pu se dérouler.
Le problème est que les organisateurs ont tout fait pour que la course ait lieu et que trop de monde a cru la météo agricole. Déplacée en Septembre pour cause de non disponibilité des équipes médicales (ou plutôt surcharge d’activités) à la date des Fêtes patronales en Août, la novillada de Maubourguet n’a pas connu une fréquentation à la hauteur de l’investissement et de l’implication de aficionados-organisateurs locaux.
Il a manqué de la force et du fond à la plupart des erales du Camino de Santiago et de l’Astarac pour que le résultat artistique vienne faire oublier celui de la taquilla. Exception qui confirme la règle, est sorti en quatrième position un excellent novillo de L’Astarac très encasté et qui lui offrait beaucoup d’options. Des trois toreros, c’est le local de l’étape, Jean Baptiste Lucq, qui a été sans conteste le meilleur malgré le moins bon lot. Christian Parejo, bien qu’un ton en dessous du quatrième, a construit une faena intéressante mais a mal tué. Manuel Perera a déçu.

Le premier eral N° 24 est, comme les deux suivants est un Camino de Santiago. Il sera le plus léger de la tarde. Christian Parejo se met en évidence à la cape à la réception et lors d’un bon quite par chicuelinas. Le novillo est noble mais manque de forces. Christian le toréé par le haut puis à mi hauteur. Les deux premières séries à droite, puis la suivante à gauche, bien que manquant de transmission, permettent au torero de Chiclana de nous rappeler ses prestations de Bougue et Vic. Le toro va rapidement à menos et la suite de la faena manque d’intérêt malgré une bonne dernière série de naturelles finale. Une fois de plus, le novillero pêche avec les aciers.

Le second N° 27, un peu plus costaud, humilie bien lors des premiers capotazos de Manuel Perera. Il permet à Jean Baptiste Lucq de réaliser un bon quite. Malheureusement l’eral manque de forces et de race. Il se défend dans la muleta. Il demande une main de fer dans un gant de velours. Il faut le toréer en douceur tout en pesant sur lui. Plus facile à dire qu’à faire d’autant plus que Perera toréé avec brusquerie et fait passer le toro plus qu’il ne l’oblige. La faena, fade, manquant de transmission, est conclue par une épée basse et atravesada.

Le troisième N° 99 est très faible. Il tombe dès les premiers muletazos pourtant donnés par le haut par Jean Baptiste Lucq. Le mugronnais avec beaucoup d’intelligence va le toréer en douceur et a mi hauteur. Bien lidié, le bicho, à l’inverse des deux premiers, va à mas. Sa noblesse reprend le dessus et permet au jeune novillero de lier une très bonne série de derechazos en fin de faena. Le dernier et seul enchaînement à gauche, commencé par quatre passes un peu brusques, se termine par une superbe naturelle, le meilleur muletazo de l’après-midi. L’élève d’Adour Aficion coupe une oreille après une entière basse mais efficace.
Changement de fer et d’encaste pour la suite de la novillada, les trois suivants sont de L’Astarac.

Le quatrième N° 89, le mieux présenté du lot, a de l’énergie et de la caste à revendre. Il est bien reçu à la cape par Parejo. Il désarme le novillero dès le premier muletazo. Le chiclanero ne trouve pas le sitio d’où une série de derechazos brouillonne. C’est mieux à la suivante et le novillero, profitant de la noblesse et de la caste du bicho, enchaîne trois bonnes séries à droite, excellente la dernière. Il prend ensuite la main gauche, a du mal à trouver le bon placement et se fait déborder par son opposant. Le retour à droite est compliqué d’autant que le toro commence à se réserver. Beaucoup d’expression dans les adorños finaux avant une mise à mort « passable », l’arrastre est applaudie et Parejo fait une vuelta.

Le cinquième N°19, un peu plus léger, est proche morphologiquement du quatrième. Il n’en aura malheureusement pas les qualités. Il est juste de forces et manso. Tardo, il se réfugie dans les tablas. Après deux séries moyennes, le toro tombant à la seconde, Perera le ramène au centre. Il lie une très bonne puis une bonne série de derechazos, pesant vraiment sur le novillo. A gauche, c’est plus compliqué. Le novillero reprend la main droite pour un final pueblerino regardant plus le public que le bicho. La faena est trop longue et le toro finit quasi parado ce qui le rend plus compliqué à estoquer. Perera salue après un pinchazo et une entière basse longue à faire effet.

Le sixième N° 85 et dernier, lui aussi du fer de L’Astarac est le plus léger des trois erales d’encaste Guardiola. Différent morphologiquement des deux premiers, il est juste de force et manque de race. Les deux premières séries que lui donne Jean Baptiste Lucq sont trop violentes et il tombe à la seconde. Le novillero corrige le tir, le toréé à mi hauteur et avec douceur (et l’autorité nécessaire car c’est un Astarac et la corne gauche a déjà accroché la cape). Le mugronnais toréé avec justesse et tire de bons muletazos sur la corne droite avant de se faire prendre, sans mal, lors de la dernière série à droite. Pas grand-chose à en tirer à gauche, le toro est allé à menos. Jean Baptiste coupe une oreille après un entière en avant et efficace. Ce nouveau trophée l’autorise à sortir à hombros, malheureusement il n’y avait pas d’arenero suffisamment costaud pour remplir la fonction de capitalista.

Rendez vous l’an prochain et on devra être beaucoup plus.

Fiche technique
Arènes de Maubourguet, novillada non piquée
Trois erales du Camino de Santiago (1er, 2nd et 3ème) manquant de fond et de forces, et trois de L’Astarac, excellent le quatrième, mansos et faibles les deux autres pour :

Christian Parejo : un avis et silence, un avis et vuelta
Manuel Perera : salut, un avis et salut
Jean Baptiste Lucq : une oreille, une oreille

Le prix des organisateurs du Sud-Ouest est partagé entre les trois novilleros
Président : Robert Desclaux
A l’issue du paseo, une minute d’applaudissements à rendu hommage à Françoise Yonnet et Pierre Bats ganaderos récemment décédés.
Petite entrée
Ciel menaçant mais pas de pluie

T.R

NOVILLADA SP de MAUBOURGUET,

Deux oreilles pour Jean Baptiste Lucq

Par Thierry / CORRIDASI Le 22 septembre 2019

Arènes de Maubourguet, novillada non piquée

Trois erales du Camino de Santiago (n°24, n°27, n°99 ) manquant de fond et de forces, et trois de L’Astarac (n°89, n°19, n°85) excellent le quatrième, mansos et faibles les deux autres pour :

Christian PAREJO : un avis et silence, un avis et vuelta

Manuel PERERA : salut, un avis et salut

Jean Baptiste LUCQ : une oreille, une oreille

Le prix des organisateurs du Sud-Ouest est partagé entre les trois novilleros

Président : Robert Desclaux

A l’issue du paseo, une minute d’applaudissements à rendu hommage à Françoise Yonnet et Pierre Bats ganaderos récemment décédés.

trop peu de monde

Ciel menaçant mais pas de pluie

Dommage pour les organisateurs que la météo désagréable de ce dimanche ait retenu chez eux nombre de spectateurs potentiels.

De cette novillada non piquée, on retiendra un excellent Astarac encasté et noble qui a permis à :

Christian Parejo de réaliser trois très bonnes séries à droite . Le torero de Chiclana a construit une bonne faena face à un premier Camino de Santiago noble mais juste de forces qu’il a mal tué.

Manuel Perera , décevant, est à créditer de deux très bonnes séries, au centre de la piste, arrachés à un Astarac très attiré par les planches.

Jean Baptiste Lucq  a réussi avec deux faenas intelligentes et efficaces à bonifier les deux moins bons toros de la course . Efficace à la mort, il a coupé deux oreilles


Novillada sans picadors de Maubourguet :

La traditionnelle novillada sans picadors de Maubourguet

(Hautes-Pyrénées) aura lieu cette année le dimanche 22 septembre, à 16 heures,

avec trois erales de L’Astarac et trois de Camino de Santiago

pour Christian Parejo (de Chiclana),

Manuel Perera (de Badajoz) et

Jean-Baptiste Lucq (d’Adour Aficion).

Le matin, à  11 heures, aura lieu un tentadero avec

deux vaches de Camino de Santiago pour Ricardo Torres et Dorian Canton.

13h30 Repas de l’aficion avec de l’Axoa au menu.


2018

TROPHEE VAL D ‘ADOUR 2018

Il y a quelques jours les responsables des arènes d’Aignan, Castelnau Rivière Basse, Plaisance du Gers, Riscle et Maubourguet se sont retrouvés pour désigner le triomphateur de la saison des novilladas sans picadors organisées en Pays du VAL D’ADOUR.

Pour l’édition 2018,  le lauréat est SOLALITO, celui-ci recevra à  l’occasion de la traditionnelle soirée un capote offert par les cinq entités; cette remise est à  charge de Maubourguet Toros date et lieu seront communiqués ultérieurement.

Solall Calmet « Solalito »

La commission Corrida Sud-Est de l’Union des Clubs Taurins Paul Ricard s’est réunie le samedi 3 novembre 2018 au Domaine Paul Ricard de Méjanes en présence de Laurent Cadéne, délégué national, et d’Arnaud Frade, délégué régional. A l’issue des délibérations, les lauréats de la temporada 2018 sont  :

  • Meilleur matador : Juan Bautista.
  • Meilleur lot de toros : Victorino Martin (Nîmes).
  • Meilleur novillero : Adrien Salenc.
  • Meilleur lot de novillos : Virgen Maria (Istres).
  • Meilleur novillero sans picadors : Solalito.
  • Meilleur lot de novillos sans picadors  : Olivier Fernay y sus hijas (Arles).

Deux coups de coeur ont été décernés :

  • Luc Jalabert pour son implication active dans tous les secteurs de la tauromachie.
  • Serge Reder, maire de Rodilhan, pour son soutien sans faille au traditionnel festival de sa commune.

Les trophées seront remis lors de la prochaine Assemblée Générale de l’UCTPR le samedi 26 janvier 2019 au Domaine de Méjanes.



SAISON 2018

COMPTE RENDU de Thierry REBOUL :

Maubourguet (19/08/2018) : Nobles mais faibles…

Maubourguet est un de ces villages où une bande d’irréductibles aficionados essaient de maintenir la tradition taurine. Chaque année, ils montent une novillada non piquée et depuis quelques années, ils ont la main heureuse pour le choix du bétail. Malheureusement il y a forcément des années sans et 2018 sera un de ces temporadas.

La faute en incombe aux novillos de Maria del Sagrario Huertas Vega (Santa Coloma par Saltillo). Très hétérogènes de présentation, ils ont tous manqué de forces. Très nobles avec tous une très bonne corne gauche, ils n’avaient pas les moyens physiques d’exprimer cette noblesse. Les plus faibles se sont éteints après être tombés plusieurs fois, les moins faibles ont viré soso, suivant « fidèlement » la muleta en marchant au pas. Les trois jeunes toreros ont fait ce qu’ils ont pu pour animer la course mais c’est compliqué quand l’opposition ne transmet pas d’émotion.

Le premier est petit et léger ce qui contraste avec la taille de Yon Lamothe qui doit le toréer. L’eral, abanto jusqu’aux banderilles, tombe dès le second muletazo à droite. Quel que soit le côté où le torero landais le cite, l’eral répond mais n’a pas la force de charger. A gauche, il humilie, met la tête mais il ne faut pas trop l’obliger car il fléchit. Le toro baisse de ton ce qui oblige Yon à le toréer à mi hauteur et la faena va à menos. Le Huertas Vega finit par partir aux planches. Silence pour le torero.

Le second est un peu plus haut mais manque de volume. A gauche, il humilie bien et suit la muleta mais manque de transmission car juste de forces. Il tombe en début de faena. Miguel Aguilar, habitué au Mexique aux Santa Coloma arrive à tirer deux bonnes séries avant que l’eral ne baisse trop de ton. En fin de faena, le bicho ne peut plus humilier et raccourcit sa charge. Le torero mexicain fait une vuelta après une entière en place.

Le troisième est le mauvais garçon de la troupe. Insupportable aux corrales, il est plus costaud que ses collègues et est armé large et astifino. Il secoue Tristan Espigue lors d’une véronique. A la muleta, il charge en secouant les cornes comme ces cocardiers aux coups de tête qui empêchent les raseteurs camarguais de mettre la main sur le frontal. Tristan va s’appliquer, essayer de corriger ce défaut et arrivera à enchaîner quelques muletazos honorables sur la corne gauche. Le torero est crispé et le toro de moins en moins clair, la faena va à menos. L’arlésien salue après une mise à mort difficile.

Le quatrième est plus haut et plus costaud. A gauche, comme tous ces congénères il humilie bien. Comme il a un peu de forces, il permet à Yon Lamothe, en toréant par le bas, de réaliser de bons muletazos même si leur transmission est limitée par le manque de chispa du novillo. La faena va même à mas mais la faiblesse reprend le dessus et le Huertas Vega raccourcit sa charge. Le torero s’engage pour tuer. L’épée est basse et longue à faire effet. Cela n’empêche pas une pétition d’oreille que le président ne suit pas ce que certains discuteront .La question du jour est « doit-on sanctionner une épée basse, ou récompenser un novillero qui s’est appliqué et en profiter pour lancer une course qui a du mal à démarrer ? » Dans un contexte d’arène où le public n’est pas taurin, a besoin de vibrer pour revenir l’an prochain, cela se discute même si le fait de ne pas faire n’importe quoi se respecte. Yon doit se contenter de saluer.

Le cinquième est léger. Il semble avoir de la force à sa sortie en piste mais très vite il tombe et boîte après s’être relevé. Miguel Aguilar est un fin torero. Le novillo à une bonne corne gauche et le torero sait l’exploiter. Malheureusement la faiblesse prend le dessus et transforme un toro noble en toro soso et la faena perd tout intérêt malgré la bonne volonté du torero. Le mexicain salue après une entière qui a succédé à deux pinchazos hondos qui ont bien failli être suffisants.

Le sixième est abanto. Yon Lamothe lui sert un bon quite par chicuelinas. Tristan Espigue va s’appliquer, faire l’effort nécessaire pour exploiter la noblesse de son eral qui lui aussi humilie et passe bien à gauche. Malheureusement, comme les cinq premiers, le Huertas Vega est faible. Très vite, il se met à charger en marchant . Comme le précédent, il vire soso. Le jeune torero essaie mais la faena ne transmet pas d’émotion, va à menos et est mal conclue à l’épée.

Pascal, le président est déçu, toreros et public aussi. Mais ce sont choses de toros. Il ne faut pas oublier les années où, en particulier grâce aux Coquillas, cela avait très bien fonctionné. L’équipe de Maubourguettoros a un an pour préparer la prochaine novillada.

Fiche technique :

Arènes de Maubourguet, novillada non piquée des Fêtes 2018
Six erales de Maria del Sagrario Huertas Vega (origine Coloma Saltillo) justes et hétérogènes de présentation, nobles mais trop faibles pour offrir des options aux toreros, pour :

Yon Lamothe : silence, un avis et salut après pétition
Miguel Aguilar : un avis et vuelta, un avis et salut
Tristan Espigue : salut, un avis et silence

Président : Michel Raymond (Castelnau Rivière Basse)
Un peu plus d’un tiers d’arène
Soleil et chaleur

Cliquez sur le lien pour visualiser les photos de la Novillada prises par Christian SIRVINS :

https://photos.app.goo.gl/qx1ieL8VfdND6iNh7

ou

https://photos.google.com/share/AF1QipOatqJGCS2cjunjDLmlEH4i9NFEgIosWOJXEWYtgon5xvRFIRAF-SLZrPVlh7ID1w?key=NTB3ZkpZeHY1Zll5NTVQRG1CNEtYV3FVMy01LTdR

TOROBRAVO :

https://torobravo.fr/les-novillos-pour-maubourguet/


30 Places jeunes à  gagner.

Vous avez entre 16 et 25 ans.

Demandez par mail : contact@maubourguettoros.com votre invitation pour la novillada du 19 Août 2018 aux arènes « Pierre Balao» de Maubourguet sans oublier de mentionner votre nom et votre date de naissance.

Les 30 premiers inscrits recevront une confirmation et pourront retirer leur invitation le 19 Août à  la billetterie des arènes sur présentation d’une pièce d’identité.


SOIREE DE REMISE DU TROPHEE VAL D’ADOUR (le 13 Jan 2018)

Yon LAMOTHE reçoit la muleta, entouré des cinq clubs du Val d’Adour (photo de Janine Noguez)

C’est dans la salle des fêtes de Ladevèze-Rivière que la peña «Vivement 5 Heures» s’était délocalisée pour la remise du trophée du Val-d’Adour pour la saison 2017.

Cette récompense est décernée par les responsables des différentes arènes du Val-d’Adour, soit Plaisance, Riscle, Aignan pour le Gers et Maubourguet, Castelnau-Rivière-Basse pour les Hautes-Pyrénées. Pour la «temporada» 2017, c’est donc Yon Lamothe, le triomphateur de la novillada de Maubourguet, qui a été sacré vainqueur du trophée par l’ensemble des présidents des arènes du Val-d’Adour. Le Landais de Saint-Sever avait en effet coupé deux oreilles et était sorti à «Hombros» des arènes maubourguétoises.

A noter la présence remarquée du «maestro» Richard Millan dont Yon Lamothe est l’élève de l’école taurine dorénavant bien renommée.

Yon Lamothe est déjà pressenti pour les prochaines novilladas dans le Val-d’Adour de cette prochaine saison et on le verra peut-être à Plaisance-du-Gers cette année ?

En effet, plusieurs présidents ont déjà dévoilé leurs futurs «cartels», sauf à Plaisance mais les coprésidents de «Vivement 5 Heures» Pierre Caunille et Henri Michel annoncent par contre une superbe affiche avec des novilleros de talent et un bétail de grande qualité.

La soirée se concluait autour d’un magnifique buffet où les discussions pouvaient continuer de plus belle autour du sujet préféré des «aficionados» locaux.

La Dépêche du Midi



SAISON 2017

VAINQUEURS DU TROPHEE OCCITANIE 2017

Gard Aficion a le plaisir de vous annoncer les vainqueurs de la 2ème édition du trophée OCCITANIE

– Meilleur novillero : Hector GUTTIERREZ (Mexique) officiant dans les arènes de Maubourguet

– 1er accessit : Dorian CANTON- officiant dans les arènes de Bouillargues

– Meilleur novillo : Alain et Frédérique TARDIEU lidié dans les arènes de Bouillargues


Palmares des clubs Taurins Paul Ricard du Sud Ouest 2017

Accessit : la corrida de Valverde à  Orthez du Bearn et la corrida de La Quinta à  Mont de MarsanMeilleur lot de novillos.

1er prix pour Los Mayos pour la novillada de Bayonne.

Meilleur lot de novillos non piqués.

1er prix pour la ganaderia du Lartet.

Accessit pour la ganaderia Guadeira à  Dax et Alma Serena pour ses courses de Mugron, Hagetmau et Maurrin.Meilleur matador de toros.

1er prix pour Juan Bautista.

Accessit pour Emilio de Justo pour l’ensemble de ses prestations dans le Sud Ouest de sa prestation à  Vic Fezensac.Meilleur novillero.

Meilleur novillero : Pas attribué

Meilleur novillero sans picadorMeMilleur novillero sans picadors.

1er prix pour Yon Lamothe.

Accessit pour Dorian Danton et Manuel Diosleguarde.

Les Clubs Taurins Paul Ricard du Sud Ouest ont remis un Prix Spécial à  l’équipe médicale de l’AMAC, Assistance Médico-chirurgicale Aux Corridas, pour leur professionnalisme et leur dévouement dans toutes les arènes du Sud Ouest.

Ces Prix seront remis lors de la traditionnelle assemblée générale de l’Union des Clubs Taurins Paul Ricard à  Méjanes le samedi 27 janvier 2018.


Bon sang ne saurait mentir !

Encore une novillada mémorable à Maubourguet grâce aux Coquilla. (photo A.Torres)

A la fin de la novillada, on aurait pu marquer sur le frontispice des arènes de Maubourguet : « Bis repetita placent ». En effet, suite à la mémorable novillada  de 2016, Maubourguet-Toros a pris la merveilleuse décision de remettre au cartel le vieil encaste Coquilla, mais ce coup-ci sous la forme d’un défi taurin entre l’élevage de Javier Sanchez Arjona et celui de son cousin Juan  Sanchez Fabrés. Les deux seuls élevages détenant encore du sang Coquilla. Pur le premier, rafraîchi avec du Buendía le second. Le résultat : une excellente « tarde » au cours de laquelle, les erales de Javier (2°, 3° et 4°) ont coiffé d’une courte tête ceux un poil plus faibles de Juan (1°, 5° et 6). Aussi bien présentés les uns que les autres, ils avaient de la bravoure à revendre, la classe de la vieille Espagne et cette bonne noblesse qui se confie tout en refusant de se laisser berner. Ils ont tous fait preuve de la mobilité et de la puissance légendaire de leur encaste, d’allégresse et d’une agressivité incessante et piquante tempérée par la suavité du sang Ibarra. Tous ont été très applaudis à l’arrastre. « Tallador », l’excellent quatrième a eu droit à un tour de piste posthume. Tant le lot était exceptionnel, d’autres erales auraient pu également prétendre à cet honneur. A la fin de la novillada, les deux éleveurs furent appelés à saluer en piste. A la sortie, fait rare en tauromachie, tout le monde était unanime pour louer les qualités de ce bétail de rêve, mis au rancard à cause de la stupide mode du gigantisme. Face à ce bétail, réputé doux comme des beignets ou piquant comme du piments de Cayenne, les novilleros ont fait de leur mieux avec courage, même s’ils ont été en-dessous des quadrupèdes. Il est vrai que c’est presque une loi inévitable du genre. Comment de très jeunes apprentis, qui en sont souvent à leurs premières novilladas, pourraient-ils se hisser à la hauteur du résultat de 100 ans de sélection rigoureuse ?

Avec le Sanchez Fabrés d’ouverture, aussi fade que noble, le Mexicain Hector Gutierrez ne trouva pas le terrain idoine. Il multiplia des passes profilées ne suscitant pas la moindre émotion. Il enfonça une épée efficace, bien que très en avant et verticale, qui lui valut une oreille généreuse. L’excellent Sanchez Arjona sorti en quatrième position se grandit tout au long de son combat et améliora le novillero, qui sur la fin de la faena alla à son tour « a más » en s’appliquant davantage et en synchronisant mieux ses passes, bien que toujours aussi profilées. Il échoua avec l’acier, mais la vuelta de l’eral incita le public à autoriser celle du novillero.

Le Portugais Joao d’Alva est un novillero complet. Certes, il ne pose pas toujours les banderilles au mieux, mais il a le mérite de les poser, fait devenu de plus en plus rare. Il a aussi été le seul à enrichir son toreo de cape en recevant son deuxième adversaire par une « larga cambiada » à genoux. A la muleta, il a souvent été à la limite du débordement, mais les plus belles passes de la novillada sont à mettre à son crédit. Il sut améliorer le rythme saccadé du très bon Sanchez Fabrés avec lequel il dessina de belles séries sur les deux bords, mais échoua avec l’épée. Silence. L’avant dernier, un Sanchez Fabrés, sortit « abanto », puis se grandit au cours du combat et entraîna lui aussi le novillero dans son ascension. Une épée un peu décrochée mais efficace permit au Lusitanien de promener une oreille méritée.

Yon Lamothe est doté d’une élégance naturelle. De toute évidence il est né torero, mais maintenant il va falloir le devenir. Son premier adversaire était d’une grande noblesse, mais, en bon Coquila, ne pardonnait rien. Dès le début, le Français fut envoyé en l’air de manière spectaculaire. Quelques passes de châtiment suffirent à rendre ce piment d’Espelette aussi doux qu’un caramel. Yon bâtit alors une très intéressante faena avec des séries très élégantes sur les deux bords, pétries de « temple ». Les trophées semblaient à portée de main, mais l’épée en voulut autrement. Silence.  Le Fabrés de clôture, encore plus noble que le précédent, s’améliora lui aussi au cours de sa « pelea » (combat). Les passes de Yon furent élégantes, parfaitement synchronisées et très harmonieuses, bien qu’encore trop profilées à mon goût. Il signa l’ensemble d’une épée efficace, précédée d’un essai infructueux. Sous l’insistance du public, le président  afficha deux mouchoirs à la balustrade. Un de trop ? Peu importe, cette novillada n’était que du bonheur, malgré un pincement au cœur en pensant au grand absent, François Fortassin, qui aurait été tellement heureux de voir ça.

A.T


Maubourguet (20/08/2017) :

Hector Guttierrez et Yon Lamothe se partage le trophée Val d’Adour…

Sortie de Yon LAMOTHE a hombros

Après le succès de l’édition 2016, avec un lot d’erales considéré comme le meilleur présenté dans le Sud-Ouest, les organisateurs de Maubourguet ont décidé de renouveler l’expérience Coquilla pour leur novillada non piquée annuelle. Ils ont choisi de proposer aux deux cousins Javier Sanchez Arjona et José Sanchez Fabrès un défi ganadero.

Avec trois erales du niveau de ceux combattus l’an passé c’est Javier qui a gagné d’une courte tête la compétition. Pour José, hormis un premier eral faible et soso, les deux autres très exigeants sont allés à mas. Il leur a juste manqué un peu de forces pour rivaliser avec leurs « cousins » de la ganaderia Sanchez Arjona. Les deux ganaderos ont été appelé à saluer. On retrouvera les Sanchez Fabrès à Saint Sever, le 11 novembre au matin.
Il serait dommage qu’en 2018 Maubourguet, ou un autre organisateur, ne tente pas l’expérience Coquilla.
Les trois jeunes novilleros qui leur ont été opposés, ont sûrement beaucoup appris. Ils ont fait front avec courage et même réussite à la muleta. Malheureusement ils ont été souvent trahis par les aciers.

Le premier est un Sanchez Fabrès. Très haut, maigre et bien armé, il est juste de forces. Le mexicain Hector Guttierrez commence sa faena à droite par une série de derechazos profilés. Le toro est soso. Il répond au cite du torero avec beaucoup de naïveté et peu d’alegria. Il transmet peu. Le novillero est très élégant et enchaine une bonne série à gauche. Le reste de la faena est bien exécuté mais manque d’intérêt, à cause de la soseria du novillo et du torero profilé de Guttierez, et devient ennuyeux. Le mexicain anime la fin de sa prestation par des muletazos très élégants et templés. Il tue mal d’une vilaine épée en avant, rapide d’effet et coupe quand même une oreille.

Joao d’Alva s’était présenté dans le Sud-Ouest à la Fragua. Il ne s’était pas qualifié pour la finale mais avait montré quelques détails intéressants. Le second eral est un Sanchez Arjona. Dans le type de l’encaste Il humilie et repète dès les premiers muletazos. Le jeune portugais pose deux bonnes paires de banderilles puis s’y reprend à deux fois pour réussir un bon quiebro. A la muleta, le novillo continue à charger en venant de loin, baissant la tête et répétant sans baisser de rythme. D’Alva utilise sa caste pour enchaîner de bonnes séries des deux mains. Le Coquilla prend le dessus en fin de faena et quand Joao récupère l’épée véritable, le toro a encore beaucoup d’énergie de passes dans les pattes. Le novillero, qui n’a pas dominé son opposant à du mal à le cadrer. Il perd ses moyens avec les aciers, reprend l’épée après un pinchazo, une mete y saca et six descabellos pour placer une entière très en avant et tombée mais concluante.

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Yon Lamothe, après avoir triomphé le matin à Rion, reçoit avec beaucoup d’élégance et d’efficacité le troisième eral de l’après midi (Sanchez Arjona). Le novillo s’avère noble. Mais très exigeant et violent, il ne pardonne aucune erreur. Dès le début de la faena, il prend spectaculairement l’élève d’Adour Aficion. Malgré une voltereta très impressionnante, Yon se relève sans trop de mal et double son opposant. Il enchaine des séries courtes, avec son élégance habituelle et un certain poder. Il lie six intéressantes séries des deux mains. Le landais perd le ou les trophées gagnés à la muleta, en tuant mal.

Le quatrième est bien reçu à la cape par Hector Guttierez. Le Sanchez Arjona va aller à mas tout au long de la faena. Le mexicain est en dessous des possibilités du toro sur les premières séries. Il met bien le toro à distance, cite de loin mais torée sans se croiser et sur le pico. En même temps que le toro s’améliore, le novillero va lui aussi à mas. Les dernières séries sont plus sincères, plus templées en adéquation avec les qualités et le potentiel de Tallador. Après les traditionnelles circulaires, Guttierez revient à des choses plus classiques et les passes d’adorño finales sont de très belle facture. Le jeune torero retrouve en fin de faena, le niveau qui lui avait permis de triompher à Arzacq, en début de saison. Comme Yon, le mexicain tue mal. Le novillo est crédité d’une vuelta al ruedo à l’issue de laquelle, le public invite le novillero à faire lui aussi un tour d’honneur mérité. 

Le cinquième est un Sanchez Fabrès haut et charpenté. A sa sortie de piste, il est faible. Tardo, il ne se livre pas. Joao d’Alva rate son tercio de banderilles. Au troisième tiers, il ne pèse pas sur les premiers muletazos à un bicho qui le met en difficulté. Le novillo, en vrai Coquilla, prend confiance et s’améliore de séries en séries jusqu’à charger avec alegria et à répéter comme l’ont fait plus spontanément les erales de Sanchez Arjona. Il reste exigeant n’autorise pas l’erreur mais permet au jeune portugais d’élever son niveau. La fin de faena est bien meilleure que le début et permet à D’Alva de couper une oreille après une entière en avant légèrement tombée.

Le dernier (Sanchez Fabrès) est lui aussi bien présenté. Il est très bien banderillé par Morandilla. Il est naturellement plus noble que le cinquième mais lui aussi s’améliorera (plus rapidement) en cours de faena. Il chargera avec alegria et répètera avec un certain piquant dans la muleta de Yon Lamothe. L’élève d’Adour Aficion se met au niveau de l’eral pour lier de bonnes séries à droite et à gauche. L’opposition est sérieuse et la tauromachie de Yon est surtout efficace, appliquée, avec moins d’adorños que d’habitude, mais reste très élégante et surtout sincère. Il se fait désarmer sur une naturelle et la série suivante, la dernière de la faena, est brouillonne. Après un pinchazo, Yon place une entière en avant mais très rapide d’effet. La présidence sous la pression du public accorde deux oreilles, on peut débattre sur l’opportunité de la seconde.

Le trophée du Val d’Adour et le prix des organisateurs du Sud-Ouest sont fort justement partagés entre Hector Guttierez et Yon Lamothe.
Cette très entretenue novillada confirme l’intérêt que devraient avoir les jeunes toreros pour les novillos d’encaste Coquilla. Ces derniers sont nobles, répètent et vont à mas tout au long de la faena. Ils permettent aux novilleros de lier des séries à un animal et qui met en relief leur travail grâce à l’émotion que transmet une charge qui ne faiblit jamais.

T.R

Fiche technique
Arènes de Maubourguet, novillada non piquée des Fêtes 2017
3 erales de Coquillas de Sanchez Arjona (3, 4,5) et trois de Sanchez Fabrès bien présentés, donnant du jeu, avec du fond et allant à mas du début à la fin des faenas pour :

Hector Guttierez : une oreille, vuelta
Joao d’Alva : un avis et silence, une oreille
Yon Lamothe : un avis et silence, deux oreilles

Vuelta au quatrième eral (Sanchez Arjona)
Salut des deux ganaderos à l’issue de la course/
Président : Philippe Tort (Garlin)
Le trophée du Val d’Adour est attribué à Hector Guttierez et Yon Lamothe
550 spectateurs environ (fréquentation en hausse par rapport à 2016)
Musique : Al Violin
Météo agréable
A l’issue du paseo une minute de silence a été observée à la mémoire du grand aficionado qu’était le sénateur François Fortassin et d’Ivan Fandiño.

lien sur le site CORRIDA FRANCE :

https://www.corridafrance.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8562;maubourguet-20-08-2017-hector-guttierrez-et-yon-lamothe-se-partage-le-trophee-val-d-adour-9210817&catid=19;actualites&Itemid=238


D’autres compte-rendus :

Maubourguet. 20 août (tarde). Les Coquilla sous toutes leurs formes. Second triomphe de Yon Lamothe

Lien sur le site TOROBRAVO :

http://torobravo.fr/rion-des-landes-20-aout-tarde-les-coquilla-sous-toutes-leurs-formes-second-triomphe-de-yon-lamothe/


Lien sur le site TOROFIESTA :

https://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4891;2017-08-21-05-11-30&catid=1;nouvelles


30 Places jeunes à gagner :

Vous avez entre 16 et 25 ans.

Demandez par mail : contact@maubourguettoros.com votre invitation pour la novillada du 20 Août 2017 aux arènes Pierre Balao de Maubourguet sans oublier de mentionner votre nom et votre date de naissance.

Les 30 premiers inscrits recevront une confirmation et pourront retirer leur invitation le 20 Août à la billetterie des arènes sur présentation d’une pièce d’identité.

Le Trophée OCCITANIE a  vu le jour, l’année dernière, à l’initiative de la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard. Il s’agit d’un grand concours de novilladas sans picador organisées dans trois arènes du Sud-Est et trois arènes du Sud-Ouest.
La Coordination, qui n’intervient ni dans le montage des cartels des novilladas, ni dans l’organisation des manifestations, s’engage à acheter, pour chaque novillada, 30 billets d’entrée qui seront offerts à des jeunes de moins de 25 ans dans chaque Commune ou Canton correspondant. Un jury désignera les vainqueurs du Trophée Occitanie : meilleur élevage et meilleur novillero
Après Vauvert, nous vous donnons rendez-vous à Boujan sur Libron, Plaisance du Gers, Riscle, Maubourguet et Bouillargues.

Bravos et estampilles pour la novillada :

Les taureaux qui fouleront l’arène le 20 août sont d’une réputation de haut niveau, comme l’explique Pascal Bounneau, président. Les membres de Maubourguet Toros et l’organisation ont fait un choix de maître pour une novillada de qualité. Tous souhaitent renouveler les moments à succès de l’an passé.

Les taureaux de Javier Sanchez sont estampillés «Coquilla de Sanchez Arjona», un sang pur de l’origine Coquilla (petit taureau noir).

De nos jours, la devise est reconnue comme une des meilleures d’encaste Domecq du Campo Charro. Pourtant, cette histoire est toute récente. L’histoire, la vraie, ce ne sont pas les Domecq qui l’ont inscrite mais les Coquillas, ces petits toros noirs aux cornes courtes mais à l’âme si brave.

Aujourd’hui, c’est Javier qui gère la devise familiale. Les Domecq sont rassemblés dans la très andalouse finca d’«El Collado», tandis que les Coquilla sont un peu plus loin, près de Cuidad Rodrigo. Aux Domecq qui combattent sous le nom générique de Sanchez Arjona, la gloire des ferias de luxe où les combattent les plus grandes figuras, les Coquillas

se contentant de novilladas annoncées sous le nom on ne peut plus clair de Coquilla de Sanchez Arjona.

Passionné, Javier poursuit la route tracée par son père. Il remportera de nombreux succès dans les corridas et les Coquillas marqueront leur passage. Il est propriétaire d’une caste encensée pour sa bravoure. Le taureau, petit et bas, est très athlétique, il est mobile malgré son manque de «trapio».

Le 2e élevage est celui d’Alfonso Sanchez Fabres (beau-frère du père de Javier) qui laissera l’élevage à son fils Juan Sanchez Fabres qui dira : «Le taureau de Coquilla est un taureau de peu de contenant mais de beaucoup de contenu» et veut renforcer le physique de ses bêtes. Un élevage plus discret. Il croisera avec du sang Buendia puis introduit une seconde lignée. Ses taureaux aujourd’hui sont un mélange des sangs Saltillo (minoritaire) et Ibarra, ascendant Coquilla. Les robes grises sont majoritaires et les cornes plus petites. Le taureau est bas, ramassé et musclé. Il est harmonieux et noble.

De l’émotion pour la novillada des fêtes avec un cartel qui devra lui aussi se montrer à la hauteur.

JN

Publié le 03/08/2017 à 03:49, Mis à jour le 03/08/2017 à 07:50

TROPHEE OCCITANIE 2016 :

Vendredi 11 novembre à Saint-Sever ont été remis au nom de la FSTF les prix du Trophée Occitanie organisé par la Coordination des Clubs Taurins de Nîmes et du Gard.

Les novilleros sans picador lauréats sont El Rafi et Baptiste Cisse ex-aequo et la ganaderia récompensée est celle de Javier Sanchez Arjona pour les novillos combattus à Maubourguet.


Palmarès des Critiques Taurins du Sud-Ouest pour 2016

Egalement la section Sud-Ouest de l’Association des Critiques Taurins de France (ACTF) a proclamé :

  • Prix au meilleur lot de toro : desierto.
  • Prix à la meilleure novillada piquée : novillos de Dolores Aguirre lidiés à Vic-Fezensac le 18 septembre par Manolo Vanegas, Juan de Castilla et Ger
  • Prix à la meilleure novillada sans picadors : erales de José Cruz lidiés à Dax le 13 août par Baptiste Cissé et David de Salvador.
  • ardo Rivera.
  • Matador triomphateur : Emilio de Justo pour ses deux actuaciones d’Orthez face à des Hoyo de la Gitana et de Mont de Marsan face à des Victorino Martin.
  • Novillero triomphateur : Adrien Salenc.
  • Meilleur novillero en sans picador : Baptiste Cissé.

Les critique taurins du Sud-Ouest ont souhaité donner deux « Coups de Coeur », deux prix spéciaux :

  • à l’écarteur Baptiste Borde pour avoir écarté avec brio à la sortie des chiqueros les six Victorino de Mont de Marsan le 1er octobre dernier, comme il avait précédemment écarté le 15 août un toro de Baltasar Iban, premier du lot de Thomas Dufau.
  • aux Editions Passiflore de Dax pour le livre « Dax en habits de lumières » de Bernard Dussarat, illustré par des photos de Bertrand Caritey.

LE PALMARES DES CLUBS TAURINS PAUL RICARD 2016 DU S-O :.

MEILLEUR LOT DE TOROS :   Desierto 

MEILLEUR LOT DE NOVILLOS  :

1 er Prix :  DOLORES AGUIRE ( Vic Fezensac )

A noter la qualité exceptionnelle des novilladas:  PEDRAZA ( Garlin), VIRGIN MARIA (Mont de Marsan),

LOS MAÑOS ( Bayonne), RASO DE PORTILLO ( Hagetmau ), SALTILLO ( Roquefort), FERNANDO PEÑA ( Soustons) 

MEILLEUR LOT DE NOVILLOS  Non Piqués :

1 er Prix :           JOSE CRUZ ( Dax , Bougue ) 

Accessit :  VALDESFRENO ( Rion des Landes ) et SANCHEZ ARONA ( Maubourguet )

MEILLEUR TORERO :   Desierto 

MEILLEUR NOVILLERO  :

1 er Prix :  MANOLO VANEGAS 

Accessit :  ADRIEN SALENC 

MEILLEUR NOVILLERO  sans Picadors:

1 er Prix :  BAPTISTE CISSE

– Révélation en Corrida : EMILIO DE JUSTO pour ses prestations d’Orthez et Mont de Marsan

– Mention pour le lot de VICTORINO MARTIN organisée par la Peña Saint Jean de Saint Sever

– Mention aux organisateurs des rassemblements pour la défense de toutes nos traditions.

 Coup de cœur : 

Andre VIARD  pour son implication pour la défense de la tauromachie au travers du film et l’exposition, Tauromachies Universelles, ainsi que l’organisation du colloque au Sénat.



SAISON 2016

TOROBRAVO : Reseñas et photos : Jean-Michel Dussol

Maubourguet 21 août (tarde).

Les Coquilla de Sanchez Arjona régalent l’aficion.

http://torobravo.fr/maubourguet-21-aout-tarde-les-coquilla-de-sanchez-arjona-regalent-laficion/


JOURNAL DU GERS/ Marcel Lavedan

Maubourguet (21/08/2016)

Les novillos de Coquilla enflamment Maubourguet

http://lejournaldugers.fr/article/14294-novillada-les-novillos-de-coquilla-enflamment-maubourguet

Une superbe journée taurine


LA NOUVELLE REPUBLIQUE DES PYRENEES & LA DEPECHE :

Maubourguet (21/08/2016)

Les Coquilla de Sanchez Arjona : que du bonheur!

L’éleveur Javier Sanchez Arjona, ici à droite, et ses cousins Juan Sanchez Fabrés et son épouse Maria Cruz ne boudent pas leur plaisir après l’extraordinaire lot de Coquilla présenté.

Les Coquilla ont beau être d’authentiques monuments historiques biologiques, ils ne sont pas pour autant en ruines. Bien au contraire, ces centenaires ont toujours l’œil vif, du souffle, du jarret, de la bravoure à revendre, la classe de la vieille Espagne et cette bonne noblesse qui se confie tout en refusant de se laisser berner. Pour fêter les 120 ans de tauromachie à Maubourguet, Javier Sanchez Arjona a amené dans la cité adouréenne six magnifiques erales (taurillon de deux ans) qui ont éclairé la novillada comme autant d’astres solaires. Présentés de manière irréprochable, malgré leurs armures en crabe, ils ont tous fait preuve de la mobilité et de la puissance légendaire de leur encaste, d’allégresse et d’une agressivité incessante et piquante tempérée par la suave noblesse du sang Ibarra. Bouche fermée jusqu’au bout, ils ont inlassablement répété leurs charges avec toujours le même entrain. Tous ont été très applaudis à l’arrastre. L’excellent sixième a eu droit à un tour de piste posthume. Tant le lot était exceptionnel, d’autres erales auraient pu également prétendre à cet honneur, notamment le non moins bon deuxième. A la fin de la novillada l’éleveur fut appelé à saluer en piste. Fait rare en corrida, à la sortie tout le monde était unanime pour louer les qualités de ce bétail de rêve.

Les novilleros ont hélas été en-dessous des quadrupèdes. Il est vrai que c’est presque une loi inévitable du genre. Comment de très jeunes apprentis, qui en sont souvent à leurs premières novilladas, pourraient-ils se hisser à la hauteur du résultat de 100 ans de sélection rigoureuse ?

Malgré ses récents succès et son application, Carlos Olsina est encore bien vert. Il a du mal à trouver le « sitio », perd du terrain et aligne des passes sans profondeur. Avec l’acier, ce n’est guère mieux. Dommage,  ce premier eral était un authentique sucre d’orge. Emerveillé toutefois par les bontés du Coquilla, le public enthousiaste invite le Biterrois à saluer. Avec le quatrième, il est souvent débordé et accumule des passes sans jamais peser sur son adversaire. Silence avec un avis.

Piloté par les conseils du maestro Richard Milian, Baptiste Cissé sera celui qui se montrera le plus à son avantage. Il est élégant et fait preuve de « temple », même s’il a du mal à s’adapter au train d’enfer que lui mène l’excellent deuxième eral. Il reprend rapidement ses esprits et réalise une fin de faena bien menée. Une estocade efficace couronne l’ensemble et une oreille est accordée par la présidence. Face au cinquième, qui était le plus inconfortable du lot, il eut du mal à trouver le tempo, mais se montra méritant et opiniâtre, ce qui lui valut un tour de piste très applaudi.

Rafi subit le rythme du troisième, en oublie le « temple », est brouillon et désordonné et se fait manger tout cru. Curieusement, il fait une vuelta. En sixième position, il est confronté au meilleur eral du lot. Il profite de ses bontés sans pour autant se hisser à son niveau. Une demi lame et un bon descabello aboutissent à une mort rapide qui lui permet de promener une oreille généreuse.

Tout en plongeant leurs racines dans un passé lointain, les Coquilla nous ont montré combien ils peuvent aussi être un bétail d’avenir.     AT

Baptiste Cissé est élégant et présent à tous les tiers. Ici, il pose les banderilles comme il se doit dans le berceau des cornes

Rafi est encore très vert, mais  certains de ses gestes sont d’une grande beauté. On voit ici que les Coquilla chargeaient en rayant le sable du museau et en pesant sur l’homme.

Fiche technique
Arènes de Maubourguet, novillada non piquée des Fêtes 2016
6 erales de Coquillas de Sanchez Arjona, bien présentés, très encastés, nobles et offrant beaucoup de possibilités pour
Carlos Olsina : un avis et salut, un avis et silence
Baptiste Cissé : une oreille, vuelta
Rafi : un avis et vuelta, une oreille
Vuelta au sixième eral
Salut du ganadero à l’issue de la course
Président Roland Bruno (Aire sur Adour)
Température estivale
600 personnes


LES CHRONIQUES DU MOUN

Maubourguet (21/08/2016) :

Rafi et Cissé coupent une oreille à des excellents Coquillas de Sanchez Arjona…

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Dans le Sud ouest, à la fin de cette temporada, il sera difficile de déterminer les meilleurs lots de toros et d’erales. Pour les corridas ce sera par manque de candidats potentiels, pour les non piquées ce sera parce qu’il y a trop de vainqueurs possibles. Aux José Cruz de Bougue et Dax, aux Lartet de Vic, aux Sainte Cécile de Plaisance sont venus s’ajouter, ce dimanche, les Coquillas de Sanchez Arjona de Maubourguet. Joliment présentés bien que gachos, ils sont sortis encastés et ont donné du jeu tout en étant toréables. Tous sont morts bouche fermée.

Autrefois prisée des vedettes, cette encaste a été victime des diktats de certaines arènes qui ne juraient que par les gros bichos très armés. Il ne faut pas oublier que la corrida n’est pas un défilé de comice agricole, mais le mélange paradoxal de la fête et du combat. Quelques éleveurs ont, heureusement, conservé des toros de cette race. Quand on voit les prestations des Sanchez Fabres à Saint Sever en 2014 et des Coquillas de Sanchez Arjona de ce jour, on ne peut que les encourager à continuer.
Face à eux, trois jeunes toreros ont peaufiné leur apprentissage en se confrontant à un encaste exigeant mais qui offre de réelles possibilités de triomphe.

Le premier humilie dans le capote de Carlos Olsina dès sa sortie en piste. Il poursuit et remate après les banderilleros. A la muleta, il vient de loin et charge et répète avec alegria. Il a une excellente corne droite. Carlos Olsina se croise et l’embarque sur de bonnes séries de derechazos avec toujours le petit défaut esthétique d’être cassé en deux au moment d’allonger la passe. Le toro a beaucoup de caste et finit par déborder le jeune torero. A gauche, il est moins clair et les deux tentatives de naturelles avortent. En fin de faena, le coquilla, pas assez dominé, devient distrait et prend le dessus sur le torero. L’élève du San Gillen va cafouiller la mise à mort et tue d’une entière très basse après trois pinchazos. Il doit se contenter de saluer, le toro est applaudi à l’arrastre.
Le quatrième humilie bien à la cape mais avertit le torero sur une passe côté gauche. C’est un toro encasté, noble mais qui demande les papiers. Olsina l’entreprend à droite mais ne le fait pas assez humilier sur la première série. La seconde est meilleure car le torero baisse plus la main. L’eral est exigeant. A gauche, il cherche l’homme et met le met en difficulté d’autant que le torero ne le canalise pas assez en lui retirant la muleta trop vite. La fin de faena manque de transmission, toro et torero allant a menos. L’héraultais a du mal à fixer le bicho pour l’estocade et doit rentrer quatre fois a matar pour le tuer après avoir entendu un avis.

Le second est noble et humilie lui aussi. Il est lui aussi très encasté et exigeant mais a de la fixité. Baptiste Cissé aura du mal en début de faena à trouver le bon tempo. Il ne ralentit pas assez la charge du coquilla et se fait accrocher sur une série à gauche. Cela ira mieux en toréant à mi hauteur. Il canalise mieux la charge du toro et réalise en fin de faena trois bonnes séries de derechazos plus posées et plus dominatrices. Après avoir pinché, Baptiste s’engage et place 8/10ème de lame un peu trasera mais qui seront efficaces. Il coupe une oreille et le novillo est applaudi à l’arrastre.
Le cinquième sera le plus compliqué du lot. Très exigeant, il se défend avec du genio plus qu’il n’attaque. Bien reçu à la cape par Cissé, il met en difficulté Rafi lors d’un quite avant d’être repris en main par le landais. Aux banderilles, il coupe le terrain et envoie de violents coups de tête. Bien doublé, le coquilla est compliqué à droite. Sa charge est violente et désordonnée, Baptiste le canalise en le toréant à gauche. Le novillo met un peu mieux la tête de ce côté et permet au torero de réaliser trois séries de naturelles intéressantes dont une très belle passe en fin de faena. Le bicho a toujours du genio et la mise à mort sera laborieuse et le torero devra se contenter d’une vuelta.

Le troisième est, lui aussi très encasté. Il est très attentif à ce qui se passe en piste et répond à la moindre sollicitation. Bien banderillé par Rafi, le novillo prend le dessus sur le torero en début de faena que ce soit sur la corne droite ou sur la gauche. Brouillon, Rafi se fait accrocher la muleta à plusieurs reprises sauf sur une bonne série de naturelles en milieu de faena. Le nîmois va rester en dessous des possibilités du toro. Il réussira quand même une jolie série de naturelles, sans l’épée, en guise d’adorños. La mise à mort sera difficile, le torero s’énerve et doit s’y reprendre à plusieurs fois pour descabeller. Il s’octroiera quand même une vuelta.
Le dernier coquilla, un des plus costaud du lot, sera aussi le meilleur. Très encasté, il est comme les autres noble et il répète mais il a plus de fixité et il ira à mas. Sans retrouver son niveau d’Arzacq, Rafi réalise une bonne faena profitant des qualités de l’eral sans en exploiter toutes les qualités. C’est propre mais manque d’émotion artistique alors que le toro par sa fixité et sa capacité à répéter en humiliant le permet. Rafi s’engage et met une demie verticale. Plus à l’aise avec le verdugo, il coupe une oreille méritée tout comme la vuelta accordée au novillo.

Le public se retire satisfait de cette journée taurine commémorant les 120 ans de présence de la tauromachie espagnole à Maubourguet. Pascal, le président de Maubourguet Toros peut enfin souffler et nous inviter à la novillada non piquée de 2017.

Fiche technique :
Arènes de Maubourguet, novillada non piquée des Fêtes 2016
6 erales de Coquillas de Sanchez Arjona, bien présentés, très encastés, nobles et offrant beaucoup de possibilités pour
Carlos Olsina : un avis et salut, un avis et silence
Baptiste Cissé : une oreille, vuelta
Rafi : un avis et vuelta, une oreille
Vuelta au sixième eral
Salut du ganadero à l’issue de la course
Président Roland Bruno (Aire sur Adour)
Température estivale
600 personnes

Thierry REBOUL


Le grand débarquement des taureaux, le mercredi 17 Août 2016

Les taureaux sélectionnés par Maubourguet Toros sont arrivés mercredi matin d’Espagne. Partis la veille du campo proche du Portugal après Salamanque, ils ont parcouru environ 800 km dans les camions des frères Bats avant d’arriver aux corrales des arènes de Maubourguet. Les 6 érales au pelage superbe, à l’allure fière et imposante ont été achetés à Javier Sanchez Arjona qui sera vraisemblablement présent à la novillada, des coquilla de Sanchez Arjona dont les spécificités techniques ont été expliquées par Pascal Bouneau, président, et qui a aussi des connaissances taurines certaines. Les taureaux, d’une belle homogénéité, sont bien armés avec un pelage «negro». Un débarquement quelque peu mouvementé et délicat, les coups de cornes des bêtes résonnant , un bruit impressionnant avec quelques affrontements. Les curieux arrivés tôt le matin en ont «pris plein les yeux». Les taureaux déchargés dans le couloir étaient un peu stressés mais ont été très vite calmés grâce à «Poupon» qui a su leur administrer le rafraîchissement salutaire et apaisant. Restera à les nourrir.

120 ans de la tradition taurine (1896-2016), l’équipe de Maubourguet Toros a soigné le programme de la journée taurine par un hommage à Pierre Balao, à 11 heures, suivi du spectacle hispano-landais gratuit. Deux vaches landaises de la ganaderia Dousseau et des jeunes de l’école taurine de Richard Milian seront dans le ruedo. Une belle entrée en «musique» avec aussi les Armagnacs suivis du repas de l’aficion au Bouscarret à 13 heures. La novillada se déroulera à 18 heures avec les trois novilleros Carlos Olsina, Baptiste Cissé, El Rafi, face à ces taureaux espagnols de belle lignée, ce qui laisse présager d’un beau spectacle. Le cabaret flamenco en clôture de soirée avec tapas est ouvert à tous.

Le choix des taureaux : l’association a fait le choix d’une prospection en Espagne pour innover et mettre de l’éclat à cet anniversaire. Sur place à Salamanque, confiance a été faite à deux connaissances bien installées dans le milieu taurin et la visite sur le campo au mois de mars dernier a été déterminante.

Janine Noguez

Cliquez sur les liens ci-dessous pour visualiser les photos des novillos :

CORRAL 1 N° 64, N° 65, N° 70

https://photos.google.com/share/AF1QipNT2OEXwaxZPvF_ka_vnDXjzyw4Z2tG1RarUKy4xyuMLyxU3YD9ASWr0Qp4tMVrNA?key=UUpFbm1RcUN0YnZVY2NzanVNaVl0amNBdzA0a3F3

CORRAL 2 N°63, N°66, N° 72

https://photos.google.com/share/AF1QipOpdXBxmHnzfqFjCV3rua-W8jhOeLIajzZy6MhKyqSVXOhJde8IsXe-CfXB6umx6w?key=TDV3UjZlYmJNeTdLM3gxNUhOS1lla1VTQVhUQmhR

SOBRERO N° 33

https://photos.google.com/share/AF1QipOyrOE7QMrae_QFK-Vv6goWzqUrUz7FmTCU-2KqpEVSisLb9gEwNcGt7nX7nbEr_w?key=M3pBQUgxMDV5X0ktWnpyUTJfaXgyTXpKdzczeTh3


TROPHEE OCCITANIE – une très bonne initiative !

A l’initiative de Joe Gabourdès, président de la coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard,le trophée Occitanie vient d’être crée pour relancer la novillada sin caballo dans la nouvelle grande région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées!

La non piquée, passage obligé des jeunes apprentis toreros doit être beaucoup plus mise en avant et ce trophée doit servir de vitrine à la jeune aficíon! Six villes ont été retenues pour cette première édition 2016. Trois dans le sud-est: VauvertBoujan et Bouillargues. Trois dans le sud-ouest: PlaisanceRiscle et Maubourguet. Pour chaque date, les organisateurs du trophée offriront des places aux arènes pour les jeunes, ce qui devrait emmener un nouveau public à la découverte de la Tauromachie! A la fin du cycle, un prix sera remis au meilleur ganadero ainsi qu’au meilleur novillero. Souhaitons à ce jeune trophée de rencontrer l’adhésion du public tout au long de la saison!


le 27 mai 2016 à Salamanque

Une histoire de cigognes et de taureaux

Le groupe à Salamanque dans la cour de la « Casa de las Conchas » du XV e siècle (300 coquillages).

  • Publié le 09/06/2016 à 03:54

Ce n’est pas une nouvelle fable mais c’est l’histoire vécue par Maubourguet Toros lors du voyage à Salamanque qui a été escorté par ces deux compagnons tout au long du périple. Un club dynamique mené par le président Pascal Bounneau qui a eu le grand plaisir de faire une étape remarquable alliant culture, gastronomie et tradition taurine. En effet, toute l’équipe prépare la prochaine novillada du mois d’août qui rendra hommage à la corrida locale née en 1896, comme en témoigne l’affiche qui orne un mur de la mairie et qui sera aussi à l’origine de la prochaine pour célébrer les 120 ans. Le maire Jean Nadal accompagnait l’équipe et s’est montré enchanté de l’initiative.

Pour les cigognes, un oiseau qui a élu domicile dans cette région agricole d’Espagne, «le grenier à blé» comme le précisera Jean-Claude Fréchou, et qui bâtit ses nombreux nids sur les édifices religieux. Et lorsque l’oiseau claquette ou craquette, il se fait entendre et remarquer. Les touristes locaux ont pu admirer des nids au couvent d’Esteban, à Ciudat Rodrigo et dans les champs.

Côté culture, la ville de Salamanque a enchanté le groupe de par sa richesse, son patrimoine, sa qualité de vie et sa gastronomie. Ciutad Rodrigo, village médiéval de charme, a recueilli beaucoup de suffrages, entre admiration et surprises et aussi les cigognes sur tous les toits.

Du côté des taureaux, la visite de l’élevage de Javier Sanchez-Arjona (réservé pour la novillada d’août), près de Salamanque, a marqué les esprits. Le groupe était accueilli par Jean-Luc Duffau (ami de Jean Gilbert), ancien Marciacais, lié au milieu taurin. Taureaux en liberté sur des espaces herbeux immenses plantés de chênes avec une flore superbe, digne d’une palette de peintre. La corrida à Ledesma, un mano a mano de Sebastian Castella et Simon Lopez, a été diversement appréciée et a permis de vivre l’ambiance espagnole authentique. Elle terminait le voyage. JN


14 avr. 2016 à Toulouse

Le Groupe La Dépêche du Midi et la tauromachie 

En tout début de saison le groupe La Dépêche du Midi invite chaque année les acteurs de la tauromachie qu’ils soient organisateurs de spectacles ou responsables d’ activités taurines afin d’établir le bilan de l’année écoulée dressé par les journalistes Jean Michel Dussol et Patrick Louis et évoquer les perspectives à venir.

Pour la soirée 2016, il a été annoncé que cette initiative, jusqu’alors limitée à la région Midi Pyrénées, serait étendue à la nouvelle grande région Midi-Pyrénées Languedoc-Roussillon du fait de l’intégration au groupe des titres précédemment détenus par le groupe Midi Libre (pour les quotidiens : Midi Libre, L’Indépendant, Centre Presse).

Au cours de cette rencontre d’échange et de convivialité, Monsieur Eric Laffont-Baylet, administrateur délégué chargé des relations extérieures a procédé à la remise des Trophées La Dépêche du Midi, œuvre des maîtres-verriers de Carmaux, aux organisateurs présents : Aignan, Carcassonne, Eauze, Vic Fezensac et Maubourguet.

La Fédération des Sociétés Taurines de France a aussi été distinguée et s’est vu remettre le « Trophée La Dépêche 2015 » au nom de l’ensemble des clubs taurins de la région.


Un voyage dans l’histoire des tauromachies méditerranéennes,

de la Préhistoire jusqu’à nos jours

expo1 » Présenté à Saint-Sever, puis à Mont-de-Marsan, le musée itinérant sera déployé les 6 et 7 janvier au Carré d’Art à Nîmes avant de pousuivre son voyage à travers la France et l’Espagne.

Il ne faut pas manque d’aller voir cette exposition accompagné d’enfants. Les enfants sont friands des images et des récits mythiques de l’histoire ancienne, ils admirent les personnages qui s’y illustrèrent et ces toreros habiles et courageux, véritables héros modernes, qui combattent des taureaux si beaux, si forts, si redoutables… Il faut ausssi inviter des amis et connaissances à s’y rendre, surtout s’ils ne connaissent pas les toros. Pour peu qu’ils soient curieux, ils y découvriront un univers insoupçonné.

Cette exposition comporte 86 panneaux disposés en forme de labyrinthe qui remonte le tunnel du temps, un fabuleux voyage jusqu’aux origines de notre culture. » (fstf) – au « Carré d’Art » de Nîmes les 6 et 7 janvier.

http://www.torofstf.com/content/un-aper%C3%A7u-du-mus%C3%A9e-itin%C3%A9rant-des-tauromachies-universelles

Ci-dessous un autre  lien pour visualiser le film d’André Viard « Tauromachies universelles  » sur l’historique de la naissance du Taureau 66 minutes pendant lesquelles vous ferez de formidables découvertes!!

Cliquez ci-dessous: ( de préférence en grand écran )

https://vimeo.com/tauromachiesuniverselles


PALMARES DES CLUBS TAURINS PAUL RICARD 2015 DU SUD OUEST

MEILLEUR LOT DE TOROS

MEILLEUR LOT DE TOROS : 

1 er Prix :             PEDRAZA DE YELTES (Dax) 

Accessit :             CEBADA GAGO (Mont de Marsan) et VALDELLAN (Vic Fezensac)

 MEILLEUR LOT DE NOVILLOS  : 

1 er Prix :             LA QUINTA (Hagetmau) 

Accessit :             BALTAZAR IBAN (Mugron)                                                              

Mention spéciale aux 4 Novillos Los MAÑOS (Parentis).

 MEILLEUR LOT DE NOVILLOS  Non Piqués : 

1 er Prix :             LARTET (Plaisance du Gers/ Bayonne)                                                                             

Accessit :              BALTAZAR IBAN (Dax) 

MEILLEUR TORERO : 

1 er Prix :             JUAN DEL ALAMO 

Prix spécial :      ENRIQUE PONCE  pour ses 25 ans d’alternative et sa grande tarde de Mont de Marsan.

 MEILLEUR NOVILLERO  : 

1 er Prix :             ANDRES  ROCA REY 

Accessit :             JOAQUIN  GALDOS

MEILLEUR NOVILLERO  sans Picadors: 

1 er Prix :             ADRIEN SALENC 

Accessit :             THIBAUT GARCIA 

COUP DE COEUR : 

Au site internet TOROFIESTA, dirigé par Paul HERME pour la qualité des informations journalières.

OBSERVATIONS :

=> Félicitation à la Peña TORO CARDENO de Grenade sur l’Adour et au comité des fêtes de MAURRIN pour l’organisation de leur première Novillada.

 => Félicitation à Mr le Maire de Maubourguet, Mr Jean NADAL pour son soutien à l’aficion locale.



SAISON 2015

Maubourguet (23/08/2015) :

Triomphe de Tibo Garcia face à d’intéressants novillos des ganaderias du Sud-Ouest…

Gros déploiement de forces de l’ordre autour des arènes de Maubourguet, mais contrairement à l’an passé la novillada s’est déroulée dans le calme et la sérénité. Les erales provenaient des ganaderias locales du Lartet, d’Alma Serena et Camino de Santiago. Chacune  a fourni un bon novillo et un autre soit plus compliqué (Alma Serena) soit  faible  pour les deux autres.

La palme revient à l’excellent becerro des frères Bats sorti en troisième position et combattu par Miguel Pacheco. Après avoir coupé une oreille le matin à Rion, Tibo Garcia a connu une très bonne après-midi  qui aurait pu être plus importante s’il avait bien tué son second .Miguel Pacheco, moins bien servi au sorteo et maladroit à l’épée, est resté en deçà de son compagnon de cartel.

Le premier (Le Lartet) est faible et chute à plusieurs reprises. Miguel Pacheco va le toréer à mi-hauteur et, profitant de la noblesse de l’animal, réalise de bonnes séries principalement à gauche. L’eral va à mas grâce à une lidia appropriée, en se croisant, et qui met en évidence la bonne main gauche du torero. Il s’engage pour une belle entière qui manque d’efficacité et nécessite l’usage du descabello (deux tentatives).

Le troisième (Camino de Santiago) est faible. Le jeune espagnol commet l’erreur de beaucoup l’obliger à la cape et même à la muleta (derechazos à  genoux) ce qui accentue le défaut du toro. Ce dernier est noble et encasté mais il manque trop de forces et transmet peu d’émotion. Pacheco essaie sans succès de « réveiller le public » en s’agenouillant alors que le toro est allé à menos. La faena  ne décolle pas et nouveau silence pour le torero après une entière un peu basse.

Le cinquième (Alma Serena) a du trapio. C’est le mieux présenté du lot.  Il est du genre à réfléchir avant de charger et met en difficulté torero et cuadrilla. L’eral est un manso con casta, sérieux, distrait pour la lidia duquel il faut une expérience que ne peut avoir un becerriste. Pacheco ne trouve pas les clefs pour résoudre problèmes et énigmes posés par l’Alma Serena. Il finit par être dominé par son opposant et a des difficultés pour tuer (une demie avec hémorragie longue à faire effet).

Le deuxième Tibo Garcia est en progrès. Il s’extériorise un peu plus et a même exprimer de la révolte quand il  perdu à l’épée des trophées acquis à la muleta. Le second (Le Lartet) est un bon novillo, noble et encasté.  Il a une charge rectiligne. Tibo construit une faena  templée qui met en valeur et utilise  avec finesse les qualités du novillo. On retiendra deux bonnes séries de naturelles et une excellente de derechazos. Une oreille après une entière basse. L’arrastre est applaudie.

Le quatrième (Alma Serena)  met bien la tête dans la cape. El Santo et Miguelito saluent après un bon tercio de banderilles.  Le novillo a beaucoup de caste. Il alterne des périodes où il s’investit dans les séries avec des passages à vide (surtout à gauche) qui obligent le torero à plus s’employer.  D’où une faena intéressante, et très complète, avec une alternance de séries des deux mains très templées et élégantes avec des séries  avec plus de poder. Le matador perd tout espoir de trophées à l’épée (3 pinchazos avant une bonne entière), l’arrastre est applaudie.

Le sixième (Camino de Santiago), gacho, est faible. Dans un premier temps, il oblige le torero à le soutenir en le toréant par le haut. L’eral s’améliore et Tibo Garcia peut exploiter sa grande noblesse en prenant plaisir à toréer, avec classe, exprimant toute sa sensibilité artistique. La fin de faena comporte plusieurs très bonnes séquences  très élégantes  et est conclue d’une entière avec hémorragie. Une seule oreille est accordée, une deuxième pouvait se justifier.  Il serait intéressant d’en discuter avec le torero et les titulaires d’un  palco  qui a su donner du sérieux à cette novillada.

S’il est vrai que dans certaines arènes, le public  cède facilement au triomphalisme, à Maubourguet le public est très froid. Il n’invective pas le novillero en difficulté mais il ne soutient que « chichement » celui  qui potentiellement peut triompher.

Tibo Garcia sort en triomphe à l’issue d’une intéressante novillada. Il est temps pour lui de passer à l’échelon supérieur. D’autant plus que sa grande taille devient un handicap.   L’impression de facilité créée par la maîtrise du sujet de domination physique,   peuvent atténuer l’émotion créée par la faena.

Fiche technique : Novillada non piquée des Fêtes de Maubourguet 2015

6 erales d’Alma Serena, Le Lartet et Camino de Santiago pour

Miguel Pacheco : un avis et silence (Le Lartet), silence (Camino de Santiago), un avis et silence (Alma Serena)

Tibo Garcia : une oreille (Le Lartet), un avis et salut au tiers (Alma Serena), une oreille (Camino de Santiago)

Sobresaliente : Maxime Solera qui interviendra por colleras avec Tibo Garcia plus une fois en solo à l’invite des deux matadors

Salut   d’El Santo et Miguelito au quatrième

Salut des trois ganaderos  à l’issue de la course

Sortie en triomphe de Tibo Garcia

Météo clémente

4/10ème d’arènes.                                                                   Thierry REBOUL


SORTIE DE TIBO GARCIA A HOMBROS

COMPTE-RENDUS DE LA NOVILLADA DU 23 AOUT 2015

MAUBOURGUET, terre de toros a organisé sa novillada annuelle :

CHRONIQUES DU MOUN

MAUBOURGUET, terre de toros a organisé sa novillada annuelle

Il existe un autre village d’irréductibles aficionados en Midi Pyrénées. L’équipe des bénévoles du club taurin Maubourguet Toros se bat pour défendre la tauromachie espagnole dans cette petite ville des Hautes-Pyrénées. A leur tête Pascal, Guy et les autres se donnent corps et âme pour réussir leur novillada. Ils ont la chance d’être aidé par un Maire très aficionado et au dynamique épuisant mais communicatif. Qui n’hésite pas à conduire lui-même la camionnette guichet pour mieux la garer. Comme d’habitude  l’accueil est convivial et chaleureux. Pascal le Président et Monsieur le Maire se sont vu brinder un novillo chacun par Tibo Garcia.

Pour lire la suite et en images cliquez sur le lien ci-dessous :

http://chroniquesdumoun.blogspot.fr/2015/08/maubourguet-terre-de-toros-organise-sa.html

Triomphe de Tibo Garcia face à d’intéressants novillos des Ganaderias du S-O

Maubourguet. 23 août (tarde). Tibo Garcia triomphe avec la manière.

TOROBRAVO J-D Dussol

http://torobravo.fr/maubourguet-23-aout-tarde-tibo-garcia-triomphe-avec-la-maniere/

http://torobravo.fr/maubourguet-la-video-de-la-novillada/

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Soirée feria et torista à succés

LA DEPECHE Janine NOGUEZ

http://www.ladepeche.fr/article/2015/08/26/2165238-soiree-feria-et-torista-a-succes.html

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Les trois éleveurs invités à venir saluer; Jérome BONNET, Jean-Louis DARRE, Philippe BATS et le Président Pascal BOUNNEAU

Les arènes étaient bien pleines pour la novillada et honorées de la présence d’Alain Charrier, secrétaire général de la préfecture, aux côtés de Jean Nadal, maire ; François Fortassin sénateur, et Jean Guilhas, conseiller départemental. Invités par Pascal Bounneau, président de Maubourguet Toros, les 3 éleveurs sont venus saluer en fin de novillada, un moment singulier pour mettre en avant les élevages.

C’est une affirmation que l’élevage du toro brave dans le Sud-Ouest est une réalité qui fonctionne bien. Les 6 novillos qui sont sortis dans les arènes ont tous, avec plus ou moins de qualité, été toréables. Que ce soient les frères Bats, Paul et Jérôme Bonnet ou Jean-Louis Darré, leur bétail a permis à Tibo Gracia et Miguel Angel Pacheco de s’affirmer et de livrer de bons moments.

 

La soirée fut celle de Tibo Garcia, qui avait coupé le matin une oreille à Rion-des-Landes. Mis en confiance, sans doute, il a fait en cette soirée une démonstration de bon goût. Un toreo séduisant et souriant lorsqu’il prenait la main gauche… Le geste lent, calme, maîtrisé et la passe infini. Une ou deux trincheras pour enluminer l’ensemble. Il coupera une oreille à chaque toro gersois, Lartet et Camino de Santiago. Il aurait peut-être pu prétendre aux 2 oreilles sur le dernier novillo. Une sortie «a hombros», l’interview par Pierre- Albert Blain, animateur du magazine «Le Callejon», seront une belle reconnaissance. Son compagnon de cartel, Miguel Angel Pacheco, au beau palmarès, est resté en dessous de ses capacités. La veille, il évoluait à Séville ; alors, un coup de fatigue semble-t-il, malgré quelques beaux gestes. Une soirée qui se poursuivait autour des tapas et des ballets du SOM danse très agréables. Les danseuses, autour de Caroline, ont su montrer que l’école locale pouvait tenir sa place.

Janine Noguez

 


MAUBOURGUET TOROS SELECTIONNE LES ERALES DE SA NOVILLADA 2015

Ganaderia du Lartet

cliquez sur la devise ou le fer pour visualiser les Erales

Devise: Verte – Rouge – Or
Señal: Brincada à chaque oreille
Propriétaires: Paul et Jérome Bonnet, Au Conte 32160 Galiax
Création:
1994
Origines: Sepulveda et en 1996 formation d’une autre branche de sang Cebada Gago par l’achat de dix vaches et le prêt d’un étalon à Robert Margé. En 2000, 12 becerras et 1 semental du Marqués de Domecq sont ajoutés au troupeau, en 2002 6 becerras et un autre étalon de même provenance. L’élevage ne conserve plus actuellement que ce dernier sang.

1996: premier spectacle public à Aire sur l’Adour 1er eral pour Sébastien Castella

1997: Achat de bétail d’origine Cebada Gago

2002: Achat du bétail du Marques de Domercq

2009: première Novillada piquée à Riscle le 5 août, 6 novillos pour Marco Leal, J-Luis Rodriguez et Sergio Blanco

Ganaderia du Camino de Santiago

Devise: Blanche et bleue
Señal: Hendida à l’oreille droite
Finca: Finca principale: « Cantaou », Bars, Gers.
Propriétaire: Jean-Louis Darré
Création: 2001
Origine: En octobre 2001 achat de 35 vaches de l’année à José Angel Santafé Marton en Navarre puis de deux autres lots en avril 2003 et août 2004. Un étalon « Ecijano » né en 1999 sera acquis auprès du Marqués de Domecq porteur du sang originel .

Buenorro, eral gracié dans les arènes de Bayonne le 4 septembre 2005 de ce même élevage navarrais a rejoint le troupeau gersois

C’est le deuxième fer de Jean Louis Darré également propriétaire de la Ganadria de l’Astarac de pur sang Pedrajas.
Monsieur Darré est donc à la tête de deux élevages de sang peu communs et peu commodes.


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Ganaderia Alma Serena

L’élevage est installé sur deux propriétés de 25 ha situées sur les communes de Aurice et Cauna prés de St Sever.A partir de 2007, les frères Bats ont commencé à éradiquer leurs animaux marqués des caractéristiques Murube; Ils ont introduit des vaches de Miranda de Pericalvo soit des mères encastées Domecq pour une descendance plus coopérative. Aprés trois ans de travail, les premiers novillos du nouvel encaste sortent tout juste de l’élevage landais.

Propriétaire : Pierre et Philippe BATS

Propriété : L’Escalot 40250 Mayliss Forges

Date de Création : 1998

Escoussure : oreille gauche et droite « aramon »

Devise : vert et Noir

Origines : Domecq par Miranda de Pericalvo

Les grandes dates de l’élevage :

1998 : achat de bétail à Viento Verde origine Murube

2004 : achat de bétail à Murube

2005 : 1ère Novillada SP à Aire sur l’Adour (1er Mai) avec 2 Erales pour Joao Fera, El Santo et Patrick Villebrun (+2 Palha)

2007 : achat de bétail à Miranda de Pericalvo


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Andy Younes meilleur novillero

Pascal BOUNNEAU remet la cape à Andy YOUNES devant le parterre de présidents des clubs taurins /photo J.N

Le prix du Val d’Adour est concouru annuellement dans cinq arènes, trois gersoises : Aignan, Plaisance, Riscle, et deux des Hautes-Pyrénées : Maubourguet et Castelnau. Elles désignent le meilleur novillero pour lui remettre un prix organisé par chacune d’elles à tour de rôle. Cette année, Maubourguet Toros recevait l’aficion le samedi 14 mars. Andy Younès, jeune Arlésien de 18 ans qui vit à Trinquetaille, a brillé dans les arènes (oreille et salida a hombros), a de plus montré un réel talent dû pour partie à son mentor Curro Caro et recevait le trophée.

La remise des prix avait lieu à Sombrun, dans la salle joliment décorée avec une exposition des tableaux «Corrida» de Christian Guirette. Étaient invités les présidents des clubs taurins, Jean Nadal, maire de Maubourguet ; Miguel Darrieumerlou, de la revue «Toros» ; Jérôme Bonnet, éleveur.

Andy Younès a reçu une cape à son nom.

La séance a été ouverte par Pascal Bouneau, président de Maubourguet Toros.

La soirée, qui a regroupé 115 passionnés, était également l’occasion d’un hommage à la tauromachie par Miguel Darrieumerlou, critique taurin et conférencier, qui conclura par trois mots «Solidarité, passion, résistance». Andy Younès précisera son parcours et parlera de son entraînement . Les sévillanes du groupe SOM Danse, conduit par Caroline, ont permis de déguster l’apéritif dans la bonne humeur et dans une ambiance flamenca. Elles ont poursuivi sur scène avec dynamisme et talent durant le repas et ont été applaudies et appréciées.

Les représentants des arènes du Val d’Adour : Paul Bergamo pour Aignan, Pierre Caunille et Henri Michel pour Plaisance, Eric Célestin et Pascal Coomans pour Riscle, Michel Raymond pour Castelnau, Pascal Bouneau-Lavedan pour Maubourguet, ont présenté leurs prochaines affiches et cartels avant la remise du trophée. De tous les propos, il est à retenir la passion pour la tauromachie et la volonté de la faire vivre.

Janine Noguez

Andy YOUNES à l’honneur le 14 Mars 2015

Autour du président Pascal Bounneau et de l’équipe de Maubourguet Toros,  Andy Younès est le jeune novillero récompensé pour le trophée du Val d’Adour qu’organise le club le 14 mars.

Son parcours :

Il est né à Arles le 30 mai 1997. Il fait une rencontre capitale en 2002, à Arles, avec le taureau et il s’inscrit à l’école taurine en 2009 et participe à sa première capéa. Il toréra 6 capéas et sera invité par Thomas Dufau à des tentaderos face à du bétail de Marie Sarah. En 2011, il toréa une dizaine de capéas et participa à une quinzaine de tentaderos avec les matadors Thomas Dufau, Thomas Joubert et Julien Miletto. Il quittera Arles pour rejoindre l’école de Richard Millian. Il progresse et pratique des mises à mort. Il a gracié un eral de la ganaderia Cure de Valverde. à la suite de cet indulto, le matador de toros Jérémy Banti lui prêta un costume de lumière tout comme Juan Leal, alors novillero. Il lui faudra attendre pour participer à des novilladas qu’il débute en 2013.

Il a participé à la novillada du Maubourguet Toros en 2014, avec Jésus Enrique Colombo, le Vénézuelien, et Léo Valadez, le Mexicain. Il emportera deux oreilles, sortie à hombros (ganaderia du Lartet).

J. N.


Culture taurine à la Dépêche du Midi le 11 mars

Les clubs réunis dans le hall de la « Dépêche » / photo J.N

Près d’une centaine de passionnés de tauromachie était réunie ce 11 mars dans la ville rose ou plutôt dans les locaux du journal pour une soirée taurine. Elle a eu lieu juste avant quelques grands rendez-vous de l’aficion qui n’ont pas manqué d’être rappelés. Les invités ont été chaleureusement accueillis par Eric, directeur de la communication et des relations extérieures qui a présenté le programme de la soirée et les personnalités présentes.
Il a souligné l’engagement de « La Dépêche du Midi » pour la tauromachie, un journal qui se doit d’être présent dans les arènes.
Maubourguet toros était représenté avec les nombreux clubs du Gers, Hautes Pyrénées et Sud Ouest, mais aussi le nouveau club toulousain.
Après le verre de bienvenue et avant le repas, la tauromachie a été déclinée en musique, poésie, lecture, texte… des mots pour le dire « mots a los toros » avec à la guitare Serge Lopez et deux comédiens Sylvie Maury et Claude Hélias. Les convives ont dégusté les mets et vins servis avant d’écouter Jean Michel Dussol qui fera un retour sur la temporada 2014 des diverses arènes et sur les toreros qui ont marqué l’année. Les échanges taurins ont eu lieu autour des tables sans pique mais autour d’une confiance et d’un soutien mutuels.

Janine Noguez




SAISON 2014

Maubourguet Toros en Camargue du 4 au 5 Octobre 2014 :

Les aficionados devant les arènes de Nimes (photo Janine NOGUEZ)

Quelques membres de l’association avec Pascal Bounneau-Lavedan, président, ont fait un séjour en Camargue, à la découverte des élevages locaux alliant les visites avec un spectacle taurin, une novillada et repas terroir.

Un périple qui commence à Bouillargues, par la novillada avec trois novilleros du Sud-Est et trois du Sud-Ouest. Une novillada qui n’a pas été une très bonne mise en bouche et qui sera aussi perturbée. Repas animé et remise des prix seront très agréables. La soirée à Nîmes sera réussie avec accueil à La Terna de Manu Leblond, valet d’épée de Thomas Duffau. Là, les aficionados retrouvent l’ambiance feria et Richard Millian. Une visite nocturne de la ville enchantera le groupe.

La matinée du lendemain sera réservée à la visite d’un grand élevage, celui de la ganaderia de François André, sur 330 ha. Accueillis sur la manade par Fredo Lautier et sa famille, la visite en charrette s’annoncera aventureuse et sympathique au milieu de jeunes taureaux, origine Cobaleda. Fred expliquera l’élevage bio, autour de 500 têtes de bétail (il en a eu jusqu’à 800). La base de cet élevage tient aux «patas blancas». Il regrettera que les taureaux français ne soient pas plus présents dans toutes les festivités taurines locales et départementales.

L’après-midi, ce sera au tour de l’élevage d’Emmanuel Turquay. Le groupe partira pour «un safari» en 4×4 pour arriver en forêt découvrir les taureaux de sang Santa Coloma.

A retenir des rencontres avec de très beaux semental, un jeune taureau «craquant» à la queue blanche et aux deux pattes arrière blanches, des chevaux de Camargue superbes, des «gentils» taureaux, «Clara» et «Pepito», qui s’approcheront de très près pour quémander un morceau de pain. Des moments «émotion» avec dans les arènes un taureau qui perdra son sabot, un autre qui sautera dans le callejon et une conviviale partie de pétanque écolo.

Pascal Bounneau se dira satisfait et ravi «de partager avec les bénévoles des moments agréables qui viennent aussi renforcer les liens de l’équipe», une expérience à renouveler.

Janine Noguez

Quelques photos du WE à BOUILLARGUES et des environs :

https://picasaweb.google.com/112931553941432655097/BOUILLARGUESOCT2014?authkey=Gv1sRgCIPe9pCRqY-MQA#


Maubourguet (23/08/2014) :

la novillada non piquée perturbée par une opération commando violente des antis…

Maubourguet Toros est un de ces clubs d’aficionados qui se battent pour organiser un non piqué chaque année. D’habitude l’ambiance y est champêtre et très sympathique et les danseuses flamencas très jolies. Mais ce samedi, on sentait organisateurs et forces de l’ordre très tendus.

Des groupes d’antis ont été repérés autour des arènes .Certains sont identifiés au guichet ou sur les gradins avant le paséo. Ils sont interdits d’accès ou expulsés dans le calme. A l’issue du paseo une quarantaine d’individus sautent en piste avec des fumigènes. Parmi eux des naïfs, facilement maîtrisables et des pro (dont des anglais) des manifestations violentes. Ils seront évacués, comme ceux enchaînés sur les gradins avec efficacité et rigueur par les CRS présents. La présence de fumigènes ,d’armes de seconde catégorie (bombes lacrymogènes) et de chaines sur les gradins malgré des fouilles très minutieuses montrent que le coup était prémédité ,le matériel amené sur place la veille et caché autour des arènes. Quelques aficionados seront blessés ou incommodés par les fumigènes et lacrymos Un des antis , très maladroit ,rate son saut depuis les étagères et se blesse gravement . Il sera pris en charge et soigné par des secouristes et médecins aficionados présents (et oui). Les antis seront tenus à l’écart des arènes A la fin de la novillada, les antis locaux, planqués lors cela chauffait en piste, viendront provoquer les spectateurs sur le trajet des arènes vers les parkings.

On vient d’assister au remake des incidents de 2013 à Rion en plus violents de la part des antis, mais globalement mieux maîtrisés La novillada commence avec 50 minutes de retard et ira au bout.

Les 6 erales de la ganaderia du Lartet, de présentation adaptée à ce type de course, ont posé des difficultés aux trois novilleros. Ils étaient soit faibles soit avec un genio compliqué à gérer pour des débutants. Les toreros n’ont pas baissé les bras et ont réussi par moment à se mettre en évidence soit à la cape, avec une certaine competencia lors des quites ou à la muleta. Les deux sud américains ont banderillé, tercio dominé par Jesus Enrique Colombo Les trois novilleros ont tous tué rapidement.

Fiche technique 

6 erales du Lartet pour :

Andy Younès (une oreille, une oreille)

                                                                                                                                                    Jesus Enrique Colombo (deux oreilles ,silence)

                                                                                                                                                               Leo Valadez (une oreille ,silence)

Soirée fraiche (au sens météorologique bien sûr)

difficile d’évaluer avec tous ces incidents le taux de remplissage des gradins.

Photos de Christian SIRVINS

Leo Valadez, récent triomphateur à Dax, a du être surpris par la froideur du public qui ne soutient pas les novilleros pendant les faenas. Il n’a pas pu tirer grand-chose du très faible premier. Mais, il obtient un trophée grâce à une estocade très rapide d’effet. Au quatrième, il va réaliser un peu dans l’indifférence de très belles séries de naturelles et de derechazos .Le toro qui était jusque là noble, brusquement perd le morale et prend querencia aux tablas. L’estocade est très approximative et le public reste de marbre.

Andy Younès a lui aussi un premier opposant faible qu’il va toréer à mi hauteur Le toro ne transmet pas et la faena s’enlise dans la monotonie et l’approximation. En fin de faena, il se produit un déclic et les dernières séries, épée de vérité en main, sont d’excellente facture et relève le niveau de la prestation du jeune arlésien. Il tue vite et bien et coupe une oreille Même scénario au cinquième, il faut attendre les dernières passes pour voir Andy à son niveau habituel. Un grand coup d’épée et il obtient une deuxième oreille.

Jésus Enrique Colombo :

La découverte du jour a été le colombien Jesus Enrique Colombo. C’est un banderillero athlétique et très efficace. Il touchera en troisième position, le meilleur novillo du lot. Même s’il a encore des défauts de placement ,le sud américain a réalisé de bonnes séries des deux mains .Le Lartet se décomposant ,la fin de faena sera plus décousue mais conclue par une superbe estocade ,engagée ,bien placée et très efficace . Jesus Enrique est récompensé de deux trophées. Ce sera plus compliqué face au dernier sans charge, ni transmission qu’il tuera d’une demie en place.

Sortie a hombros de Jésus Enrique Colombo et d’Andy Younes (Photos Christian Sirvins)

A l’issue de la course l’ensemble des prix mis en jeu est partagé entre les toreros.

Le maire interviendra pour demander aux spectateurs de ne pas répondre à d’éventuelles provocations. Encore bravo et merci à tous ceux ,et en particulier les familles ,qui sont restés sur les gradins jusqu’à la fin de la course. Si certaines personnes présentes souhaitent porter plainte contre les antis, je les invite à prendre contact avec le club taurin Maubourguet Toros (lien sur leur site internet) ou à se rendre à la gendarmerie de Maubourguet. Les instigateurs de cette action terroriste doivent être poursuivis et condamnés.

Thierry Reboul

http://www.corridafrance.fr/images/temporadas/2014/aout/Maubourguet_23082014/index.html


TOROBRAVO /Yann BRIDONNEAU

Publié le 26/08/2014 à 03:52, Mis à jour le 26/08/2014 à 07:40

Comme chaque année, Maubourguet Toros organisait une novillada piquée pour ses fêtes patronales.

Au cartel, six novillos de la ganaderia du Lartet pour Leo Valadez (Mexique), Andy Younes (France) et Jesus Enrique Colombo (Vénézuela).

  • Léo Valadez : oreille et palmas.
  • Andy Younes : oreille et oreille.
  • Jesus Enrique Colombo : deux oreilles et silence.Après le traditionnel barrage des forces de l’ordre et une fouille au corps, la paséo pouvait débuter avec une dizaine de minutes de retard. La porte du toril ouverte, c’est alors qu’un coup de sifflet retentit et une centaine d’antis présents dans les arènes semaient la panique.Pendant que certains sautaient en piste avec fumigènes et lacrymos, d’autres s’enchaînaient à la barrera. Une véritable scène de guerre à laquelle nous allons assister. Après l’évacuation des fauteurs de troubles par les CRS et dissipation des fumées, la novillada pouvait commencer.
  • Léo Valadez, récent vainqueur du concours de novilladas sans picadors de Dax reçut son premier novillo, bien présenté, par une série de véroniques. Aux banderilles, le mexicain plantera deux paires bien dans le berceau des cornes avant de finir par un quiebro aux planches. Début de faena au centre du ruedo pour de bons passages sur la corne droite. Le novillo humilie trop et se retrouve plusieurs fois le museau dans le sable. Après une voltereta sans mal, une entière à effet rapide après un avis. Première oreille qui tombe du palco.A son second, qu’il a accueillit de façon variée à la cape, après un second tiers spectaculaire et toujours a la limite, il débute à droite aux planches et par le bas. Le novillo, avec une bonne corne droite, se laisse toréer. Plus compliqué a gauche avec une charge plus courte, le bicho cherchera les planches en fin de faena. Bajonazo après un avis et applaudissements.
  • Andy Younes accueillit son premier novillo par deux largas avant une bonne série de véroniques rématée par une demie. Brindis au public, novillo juste de forces qu’Andy s’efforcera de toréer à mi-hauteur. Plus accrocheur sur la corne gauche, le bicho permettra cependant au novillero de beaux gestes de classe et de ceinture. Série de manoletinas avant un pinchazo et une entière. Une oreille.Le 5ème novillo de la soirée, reçu toujours par largas et véroniques, semble avoir de bonnes dispositions. Début à la muleta par une série de cambiadas des plus ajustées. Derechazos profonds et bonnes séries de naturelles avec temple et douceur. Une entière sur le coté et une oreille.
  • Jesus Enrique Colombo tomba sur un novillo avec beaucoup de gaz, qui vint fort dans la cape et s’avéra difficile à fixer. Aux banderilles, deux très bonnes paires avec beaucoup d’envie. Brindis au public et début par le bas sur le piton droit. Le toro se retourne vite. A gauche le toro est désordonné et pas franc du tout. Derniere série à droite avant d’être désarmé. Une entière foudroyante et deux mouchoirs tombent du palco.Le 6ème, castaño, sera reçu par une bonne série de véroniques. Tercio de banderilles partagé avec Valadez face à un bon novillo un peu faible. Le vénézuelien sera désarmé plusieurs fois. Demi-lame après un avis et silence.

Le prix attribué au triomphateur sera partagé entre les trois novilleros.

Encore une fois, une bonne soirée dans les petites arènes de Maubourguet.

Félicitations à tous les gens présents pour avoir réussi à garder leur calme, et avoir su rester à leur place malgré cette manifestation violente, pour que le spectacle puisse malgré tout se dérouler. Enhorabuena a todos.

Reseña et photos : Yann Bridonneau. 

:http://torobravo.fr/maubourguet-24-aout-deux-oreilles-pour-andy-younes-et-jesus-enrique-colombo/#more-23614


Une belle novillada d’été

Sortie « a hombros » pour Younes et Colombo Photo J/N

Les erales du Lartet, plus ou moins charpentés ont animé la placita et posé quelques problèmes aux 3 noviileros de talent Les premiers étant compliqués, les jeunes novilleros ont fait preuve de courage et de talent avec une technique adaptée à chacun. Si les novillos avaient du piquant, les novilleros n’ont rien laissé passer et ont réussi à se mettre en évidence. Les 2 sud américains ont banderillé avec maestria et Enrique Colombo s’est révélé découverte du jour.

Léo Valadez, le mexicain (blanc et argent) qui avait triomphé à Dax, ouvre le mano à mano. Il a été remarquable face au 2e novillo roux, le premier étant plus faible. Il a donné un aperçu de son talent avec de belles séries de naturelles et saura planter ses banderilles sur le saut. L’estocade finale sera réussie et décroche une oreille.

Andy Younès, l’Arlésien, (blanc et or), aura des difficultés avec le 1er novillo qu’il torée en souplesse. Pour le 2e, des séries excellentes, d’un niveau relevé et dessine des cambiadas spectaculaires. Il fait preuve d’audace, puis offre une belle série de manoletinas. Il revient au niveau qu’on lui connaît (comme il l’a prouvé à Castelnau) et au final un grand coup d’épée sincère et propre lui vaut une oreille.

Jésus Enrique Colombo, le Vénézuelien (rose impérial), va montrer toutes ses compétences face à un novillo magnifique. C’est un novillero à la tignasse bouclée, athlétique avec un certain talent. Il accueille le novillo dans sa cape avec des adornos magnifiques, pose des banderilles avec brio et une technique tout à fait personnelle, avec feinte et pose sur la charge du retour du novillo. Il maîtrise le novillo avec une superbe séquence à gauche et termine par une superbe estocade. Il reçoit deux oreilles.

Sortie a hombros pour Younes et Colombo. A retenir que Léo Valadez. a demandé au public de se manifester, et que toutes les estocades ont été percutantes. L’équipe de Maubourguet toros a effectué un choix de qualité tant au niveau de la ganaderia que pour celui du cartel. Une excellente soirée, qui même perturbée, a enthousiasmé les aficionados.

A reconduire en 2015. Janine Noguez

Autour du callejon

El Santo à droite, un soutien très apprécié. /photo JN

Arrivée présidentielle du camion transportant les taureaux du Lartet avec une belle escorte et CRS en supplément. Des bêtes sous haute surveillance !

Paul Bonnet : Le ganaderio «amoché» avec une jambe plâtrée et les béquilles, a pu assister à la novillada.

Des tenues et costumes surprenants : Ceux des Armagnacs pour l’ambiance musicale qui avaient changé de veste et beaucoup de bleu, du foncé au clair, pour les forces de l’ordre.

Embouteillage : Aux entrées, fouille de rigueur et contrôle avec des CRS au demeurant très sympathiques jusqu’à 18 heures, heure à laquelle ils ont revêtu leur tenue de «travail».

Les anticorrida : Venus en nombre pour perturber la novillada, s’en sont donné à cœur joie mais ont été maîtrisés par CRS et gendarmes présents. Extérieurs à la région pour la plupart ou même venues de l’étranger, ils auront visité le Val d’Adour et les forêts avoisinantes puisque c’est là qu’ils ont attendu avant de faire leur «entrée». Regroupés dans ce sous-bois en mi-journée, certains avoueront avoir été payés et embauchés «pour ça». Ils auront retardé la novillada, manière de faire durer le plaisir.

À qui la chaussure ? Elle est restée seule dans l’arène et a perdu son double…

Novilleros : Un choix gagnant avec trois jeunes novilleros qui ont évolué avec beaucoup de talent : Léo Valadez, une oreille ; Andy Younès, une oreille, une oreille ; et Jésus Enrique Colombo, 2 oreilles, ont offert un beau spectacle.

El Santo, novillero français, était présent pour soutenir les jeunes novillos, lui-même ayant évolué dans ces arènes.

Discours : De Jean Nadal, maire, et Pascal Bouneau, président de Maubourguet Toros, pour remercier le public de sa patience, de sa compréhension, de sa tolérance et de son comportement citoyen.


C’est la fête, le prochain week-end

Les acteurs de la fête ont présenté le programme /photo J.N

Du 22 au 25 août, les rues, la place de la Libération, les allées, sont en fête, comme présenté lors de la conférence de presse du samedi 16 août, dans la salle du conseil, par Jean Nadal, Pierre Manhés et les acteurs de la fête. La fête foraine, organisée par la municipalité, est attendue par les plus jeunes et les attractions feront la joie des petits et grands. Les bars seront animés, des distractions et moments festifs pour tous.

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Les Rencontres de Maubourguet (du vendredi au dimanche), MAUBOURGUET TOROS avec novillada, feria avec les Armagnacs et le ballet Media Luna, apéro tapas (pour le samedi soir), le Club taurin avec course landaise, défilé des écarteurs, toro de fuego (pour le lundi soir), apportent des animations précieuses à la fête avec pour les deux dernières, la formule feria dans les arènes.

Le programme de la fête

Vendredi 22 août, à 14 heures, pétanque ; à 15 heures, compétition de natation ; à 23 heures, bal avec le grand orchestre Tony Brams.

Samedi 23, à 9 heures, concours de ball-trap ; à 14 heures, pétanque ; à 19 heures, animation de rue avec Rock Box ; à 23 heures, bal avec Mission, sur les allées.

Dimanche 24, pétanque à l’Echez, fiesta des pitchouns sur les allées ; à 19 heures animation de rue avec Pina Colada ; à 23 heures, bal avec Maxime Lewis et à minuit spectacle pyrosymphonique (prairie municipale).

Lundi 25, à 14 heures, pétanque ; à 23 heures, bal avec la sono Haute Tension.

Et tous les jours, fête foraine sur la place et pour le top départ, rendez-vous vendredi 22 août.

Janine Noguez


Visite des Novillos de la Ganadéria de Paul et Jérôme BONNET

le 27 Juin 2014 :


Maubourguet Toros : l’élevage doit réagir

Francis FABRE (2e à gauche au 1er rang) a su captiver l’auditoire. Photo Janine Noguez

La conférence organisée par Maubourguet Toros, au centre culturel, était animée par Francis Fabre, de la revue Toros. Pascal Bounneau présentera la soirée et la passion aficionado du conférencier après avoir remercié les présents.

La première partie concernera l’élevage et les éleveurs, les méconnus de la corrida, dira Francis Fabre. Il parlera de l’élevage camarguais et abordera l’histoire de l’élevage en général. Quelques dates clés dans le domaine avec, en 1852, le premier spectacle à la mode espagnole à Bayonne ; 1863, la 1re corrida à Nïmes, 1869, introduction du bétail espagnol.  Sera évoqué le travail de Joseph Yonnet, du croisement du bétail.

Viendront ensuite les portraits des précurseurs éleveurs Pouly, Durand, Lescot, le rôle de l’UCTL pour arriver à la première tienta en 1938. Après le portrait de Paul Ricard, la vitalité de l’élevage apparait satisfaisante avec 2.500 vaches, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Les encastes et leurs origines seront détaillés avec notamment Domecq, Nunez. Le débat s’engage avec en premier lieu question sur le devenir de l’élevage français, le rôle des éleveurs organisateurs, le ressenti des éleveurs d’ou il ressort que l’élevage français ne pèse pas lourd dans les grandes ferias comme à Nimes et devrait agir et réagir.

Janine Noguez



MEJANES 24 JANVIER 2014

De gauche à droite Dominique PERRON Président de l’UCTPR, Louis HUSSON, le ganadero de Valdellan, Jérôme BONNET et sa fille, Paul BONNET et Guillaume MARSAN (photo J-M DUSSOL)

Quel succès !

Cette année encore grâce à votre forte participation, l’assemblée générale de l’Union des clubs taurins Paul Ricard, a rencontré un magnifique succès.

Venus des quatre coins de la France (et de l’Europe) taurine, passionnés de course landaise, de course camarguaise ou de corrida, vous étiez en ce dernier samedi de janvier à Méjanes, largement plus d’un millier à vous retrouver sous les couleurs de l’UCTPR.

Encore une fois, MERCI à tous, que cette saison 2014 soit une grande réussite pour tous les clubs et surtout n’oubliez pas, je vous donne rendez-vous le samedi 31 janvier 2015, pour fêter de la plus belle des manières, notre 60ème anniversaire.

Aficionement Vôtre,

Dominique Perron
Président de l’Union des clubs taurins Paul Ricard

Les Gersois à l’honneur à Méjanes

Samedi, sur les berges de l’étang de Vaccarès, à Méjanes, sonnera un nouveau rendez-vous pour toute l’afición française. L’Union des clubs taurins Paul-Ricard rendra hommage aux triomphateurs de la dernière saison taurine. 2013 a été une saison particulièrement faste pour la tauromachie gersoise dont les représentants seront appelés à gravir plusieurs fois les marches du podium et à recevoir les prix décernés par Dominique Perron et Guillaume Marsan, les responsables majeurs de l’UCTPR. Certes le Sud-Ouest n’a pas rencontré le lot de toros idéal pour désigner un lauréat. Toutefois, Vic s’est inscrit au rang des accessits avec son lot de Cebada Gago.

Mais les satisfactions sont venues de la novillada. La course du mois d’août proposée par Vic-Fezensac avec la devise de Valdellan a été un des grands moments de l’été qui sera prolongé par cette matinée en terre de Camargue où les éleveurs devraient venir recevoir leur trophée. Mais ce sera surtout la journée des deux éleveurs gersois. Au terme d’un extraordinaire parcours et de deux grandes courses, à Bayonne et à Maubourguet, Paul et Jérôme Bonnet apparaissent comme des triomphateurs incontestables de la novillada sans picador. Mais juste après eux, avec un accessit se positionne Jean-Louis Darré qui avait fourni une très grande course, quelques semaines auparavant, à Mont-de-Marsan. Une course que les échecs à l’épée des toreros avaient privée d’un immense résultat. Mais pour la région, voir le Lartet et le Camino de Santiago-Astarac au même palmarès est une belle notion de satisfaction.

De même, les hommes qui seront cités, Fandiño et Escribano notamment, ont particulièrement brillé dans nos arènes. Le premier à Vic-Fezensac avec beaucoup de courage devant un José Escobar. Escribano en début de saison, à Pâques, a été le sauveur de la corrida d’Aignan. On retrouve donc un équilibre parfait entre les arènes qui auront, en outre, invité, en novillada sans picador, Louis Husson qui triomphe, comme il l’avait fait, le matin, à Eauze, face à un Astarac et un Robert Margé. Louis Husson, bien à Plaisance et qui repart de Riscle avec deux oreilles. Les sables gersois ont particulièrement été bénéfiques tant aux toros qu’aux toreros. Il faudra donc savourer cette matinée de Méjanes en espérant que les prochaines saisons apportent autant de réussite. Après ce dernier retour, place à la saison qui s’ouvre avec le premier rendez-vous à Pâques à Aignan.

Jean-Michel Dussol

http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/23/1800761-a-mejanes-les-gersois-a-l-honneur.html

Compte rendu complet sur le site de torofiesta :

http://www.torofiesta.com/index.php?option=com_content&view=article&id=3091:uctpr&catid=1:nouvelles

Rappel des Palmarès Corrida 2013

SUD-OUEST

Meilleur lot de toros : Desierto

Meilleur lot de novillos: Valdellán à Vic-Fezensac.

Accessit : Miura à Hagetmau et Pedraza de Yeltes à Garlin.

Meilleur lot de novillos non piqués : Le Lartet à Bayonne et pour l’ensemble de la saison.

Accessit : Jean-Louis Darré à Mont-de-Marsan.

Meilleur matador: Iván Fandiño

Accessit : Manuel Escribano

Meilleur novillero: José Manuel Garrido

Accessit : Clemente

Meilleur novillero sans picadors: Louis Husson

Accessit : Andrés Roca Rey

Mention au duo Morante et Victorino à Dax

Coup de cœur pour l’organisation et la qualité de la novillada concours de Saint-Perdon.

SUD-EST

Meilleur lot de Toros : Dolores Aguirre à Saint Martin de Crau devant les Domingo Hernández/Garcigrande d’Arles, les Robert Margé de Béziers et El Torero de Beaucaire.

Meilleur lot de Novillos : Dos Hermanas (Laugier) d’Arles devant les Cebada Gago de Carcassonne.

Meilleur lot d’erales : La Paluna de Saint-Gilles devant les Patrick Laugier de Bellegarde et les Sainte-Cécile de Gimeaux.

Meilleur torero de la temporada : Juan Bautista devant José Mari Manzanares et El Juli.

Meilleur novillero : Francisco José Espada devant César Valencia et Cayetano Ortiz.

Meilleur NSP : Daniel Soto devant Pablo Aguado, Louis Husson et Jérémy Desclos « Machado ».

Catégorie Rejonedador : Diego Ventura devant Pablo Hermoso de Mendoza et Léa Vicens.

Encouragements à Bernard Marsella des arènes d’Istres pour sa programmation et organisation de la feria ; au CTPR Carcassonne y Toros pour leur volonté de reprise réussie de la tauromachie dans l’Aude et de ladite Feria du novillo.


Maubourguet toros: saison 2014 et travail de mémoire

La saison 2014 est en marche (Photo de J.Noguez) article publié 08/12/13

Pascal Bounneau, entouré du bureau du club, a présenté, le samedi 30 novembre dernier au soir, la saison taurine 2014 avec à ses côtés Jean-Claude Gamet, cercle taurin La Muleta de Tarbes ; Jérôme Bonnet, éleveur ; Christian Guirette, peintre, et Jean Nadal, de la municipalité.

Il annoncera les victoires de Sotto et de Husson à la réunion des organisateurs du Sud-Ouest avec, aussi, une bonne citation pour le club. Il évoquera le phénomène anticorrida et suggérera une adhésion à l’Union des villes taurines françaises (UVTF). Pour 2014, la novillada est prévue le 23 août, à 21 heures Si le bétail du Lartet a été primé, il s’est adressé à l’éleveur pour 2014 mais celui-ci demande un temps de réflexion pour la novillada locale afin de fournir des novillos de qualité.

Une soirée-débat est prévue sur le thème «L’élevage français de taureaux de combat», avec le soutien de Francis Fabre, directeur de la revue «Toros», et de Miguel Darrieumerlou, conférencier et critique taurin.

Jean Nadal assurera l’équipe du soutien municipal et évoquera le besoin en main-d’œuvre, pour lequel les associations seront sollicitées, pour la journée Tour de France de cet été.

Travail de mémoire

Le club souhaite retracer la vie et la tradition taurine locale au travers de la course landaise et de la course de taureaux. Toutes les personnes possédant photos, affiches, supports de manifestations, articles de presse, etc., peuvent les confier à Pascal Bouneau qui les restituera. Les divers documents sur les deux activités seront exposés. Contact : 05.62.31.83.75 ; adresse mail : pascal.bouneau-lavedan@orange.fr

Janine Noguez


SAISON 2013

 05.62.31.83.75a

Prix 2013 des clubs taurins Paul Ricard du Sud Ouest

Le groupe des aficionados qui ont suivi cette journée. Au premier plan, Guillaume MARSAN, Richard MILIAN et les élèves d’Adour Aficion

C’est à BOUGUE , ce dimanche 13 Octobre que s’est déroulée la traditionnelle journée des CTPR Corrida du Sud Ouest.

Accueil chaleureusement par Monsieur le Maire Christian CENET et le club Taurin Soledad de BOUGUE avec en tête sa présidente Colette LACOMME, les CTPR ont assisté a une capéa dirigée par le Maestro Richard MILIAN avec son école Adour Aficion et les vaches de la Ganaderia DARGELOS.

Suivi le Palmarès, ci-joint, avec dans la salle deux primés Louis Husson et Paul Bonnet. Bravo au Club taurin Soledad de BOUGUE pour cette excellente organisation.

Récapitulatif du palmarès 2013.

  • Meilleur lot de toros : desierto. Ont été cités : Victorino Martin (Mont de Marsan), Escolar Gil (Dax), Cebada Gago (Vic et Dax).
  • Meilleur lot de novillos : Valdellan (Vic Fezensac). Accessits : Miura (Hagetmau), Pedraza de Yeltes (Garlin).
  • Meilleur lot de novillos sans picadors : Le Lartet (Bayonne, Maubourguet). Accessit : Jean-Louis Darré (Mont de Marsan).
  • Meilleur matador : Ivan Fandiño. Accessit : Manuel Escribano.
  • Meilleur novillero : José Manuel Garrido. Accessit : Clemente.
  • Meilleur novillero sans picadors : Louis Husson. Accessit : Andres Roca Rey.
  • Mention spéciale pour la rencontre Morante – Victorino à Dax.
  • Coup de Coeur :  au club taurin « La Muleta » de Saint-Perdon.
  • FélicitationsJoël Goyheneix, maire de Rion-des-Landes et sa population.

    MAUBOURGUET SAMEDI 17 AOUT 2013 :

      6 NOVILLOS DU LARTET pour

Daniel SOTO (Rose et Or) SILENCE et 1 OREILLE.

Louis HUSSON (Violet et Or) 1 OREILLE et APPLAUDISSEMENTS.

Léo VALADEZ (Vert et Or) 1 OREILLE et 1 OREILLE.

Vuelta au ruedo au deuxième, troisième et sixième Novillo.

Salut du ganadero Jérôme BONNET à l’issue de la course.

Sortie A HOMBROS de Léo VALADEZ.

UN GRAND LOT DU LARTET.

Encore un grand lot de la ganaderia du Lartet. Les novilladas se suivent et se ressemblent pour la ganaderia du Lartet. Ce samedi soir, dans les arènes de Maubourguet, remplies au 2/3, avait lieu une novillada non piquée de la ganaderia de Paul et Jérôme BONNET

avec Daniel SOTO, Louis HUSSON et Léo VALADEZ.

Daniel SOTO (rose et or) accueillit le colorado premier par véroniques au ras des planches avant de le mener au centre du ruedo pour une belle série. A la muleta, le bicho, qui semble un peu faible des antérieurs, réfléchit beaucoup à droite. Le torero ira chercher la corne gauche, qui semble plus propice à lier des naturelles. Le toro de bonne présentation, demande déjà pas mal de technique pour l’affronter. A l’épée, Soto pinchera par 3 fois avant une entière, silence.

A son second, un negro bien présenté, accueil par larga cambiada et véroniques. Aux palos, bon tiers de Miguelito et Marco Antonio ROMERO. La faena débute à droite et le toro a tendance à chercher les planches. A gauche, le bicho semple plus réticent. La faena va a mas et finira sur une belle série de derechazos. Une entière et l’oreille tombe du palco.

Louis HUSSON (violet et or), qui avait triomphé le matin pour la finale du concours des non piquées de Dax, accueillit son premier opposant de belle manière par véroniques, rématées par une demie. Aux banderilles se distinguent Julien BRETON MERENCIANO et Alexis DUCASSE. D’entrée le novillero met le novillo en valeur en le citant de loin. Celui-ci ne se fait pas prier pour partir de plus de 20 mètres dans la muleta. L’entente est très bonne et très bonne série de derechazos. A gauche le novillo embiste autant et nous donne droit à une très belle série de naturelles sans perte de terrain. Une entière, une oreille pour Louis et vuelta au novillo. Le cinquième de la soirée, un colorado au fort gabarit, fut reçu au capote par le novillero au centre du ruedo. Bon tiers de banderilles d’El SANTO et Julien BRETON MERENCIANO. La faena débute au centre à droite de fort belle manière. Entre chaque série, Husson laisse le novillo reprendre son souffle. Nouvelle série de naturelles débuté par un changement de main. 3 pinchazos et une entière avant un descabello lui ôteront tout espoir de trophée jusque là promis. Applaudissements.

Léo VALADEZ (vert et or), jeune Mexicain apodéré par le maestro retiré Luis Miguel ENCABO, tomba sur un premier novillo bien présenté qu’il accueillit de fort belle manière par véroniques. Aux banderilles, il se fera prendre à la première paire, heureusement sans mal, avant un quiebro au bord des planches. Bon début de faena à droite par des derechazos profonds et bien donnés. Un novillo qui charge et embiste sans cesse. Une entière et 5 descabellos pour une oreille (?) et vuelta au novillo.

Le dernier bicho de la soirée, un negro lourd et très armé faisait son entrée en piste. Bon accueil de Valadez à la cape avant un quite de Soto. Aux banderilles le mexicain fut mis en difficulté à plusieurs reprises, notamment sur sa dernière paire. Début de faena des tablas vers le centre. D’entrée on remarque la classe et l’élégance du novillo dans sa charge qu’il répéte sans cesse. Bonne série de derechazos. La faena qui avait bien débuté devint un poil « brouillonne » malgré une dernière bonne série à droite. 2 pinchazos, une entière trasera et un descabello pour une oreille pour le torero et vuelta au novillo que l’on aurait souhaité voir dans des mains plus expérimentées.

A l’issue de la course, salut de Jérôme BONNET et sortie a hombros de Léo VALADEZ.

Très bon lot de novillos avec 3 vueltas al ruedo.

On pourra regretter le manque d’ambiance tout au long de la course, malgré la très bonne prestation de la banda des Armagnacs d’Eauze.

Publié par PACO 18 août 2013

Reseña et photos : Yann Bridonneau  (http://yannbridonneau.blogspot.com.es)


Sélection des novillos de la ganadéria de Paul et Jérôme BONNET

le 11 Juillet 2013 par la commission Taurine MT

C’est dans les magnifiques espaces naturels des coteaux gersois, que débute en 1994 l’aventure ganaderia de Paul et Jérôme BONNET.

La base génétique est assurée par l’achat d’un lot de vaches et un étalon d’origine CEBADA GAGO auquel est venu s’adosser une lignée d’animaux de race MARQUES DE DOMECQ.

Grâce à un travail de sélection rigoureux, la qualité des animaux du LARTET est en passe d’en faire une ganaderia des plus intéressantes du panorama taurin hexagonal.

Les dernières sorties de l’élevage, en novilladas sans picador concours à Castelnau Rivière basse et à Bouillargues avec la victoire de Cantinito, en sont une parfaite illustration.


Changement de cap pour la novillada 2013

Pascal BOUNNEAU-LAVEDAN pour un changement de cap et une novillada de qualité.

Pour le prochain rendez-vous dans les arènes le 17 aout, le nouveau président de Maubourguet Toros, Pascal Bounneau-Lavedan, nous livre les changements de cap 2013.

Pourquoi avoir choisi de travailler sans intermédiaire ?

C’est une suite logique. En travaillant avec un empresa, nous avons compris les mécanismes et puis l’envie de voler de ses propres ailes. Les deux démarches ont du pour et du contre, l’empresa décharge d’une grosse partie des démarches administratives et côtoie des professionnels. Travailler sans permet d’être plus proche des ganaderos et toreros. Ce mode de fonctionnement, en temps de crise, permet de réduire un peu le budget.

Comment avez-vous choisi les élevages ?

Le choix est dicté par le goût de nos adhérents, attirés par le taureau de respect et de caste. Nous voulions revoir les animaux de Paul et Jérôme Bonnet qui rentrent dans ces critères de caste et combativité. De plus, la ganaderia du Lartet présente une belle régularité de qualité du bétail dan…………………………..

Quels sont les signes qui, pour vous, sont importants sur une bête ?

Il faut des animaux au physique en adéquation avec le niveau de formation des apprentis toreros, donc une adaptation des capacités et compétences techniques, pas de novillos surdimensionnés. Le spectacle doit rester digne avec un bon niveau de présentation. Nous recherchons des animaux dans le type de leur encaste. Le Lartet, fortement marqué par une origine Cebada gago, animaux harmonieux et combatifs (de la vraie dynamite), nous convient.

Comment effectuez-vous le choix des jeunes novilleros

C’est le fruit du suivi à l’année de l’actualité des novilladas sans picadors. Nous assistons à des spectacles, la lecture de la presse spécialisée, autant de pistes fournies. Et des contacts dans le mundillo. Nous tentons un choix de divers pays et styles.

Que préférez-vous dans une novillada sans picador ?

Le partage de la passion avec les autres aficionados pour que vivent les arènes de Maubourguet et pour que le travail entrepris par Jean-Claude Burosse se perpétue.

Publié le 23/06/2013


Panel taurin et morceaux choisis le samedi 25 mai au centre culturel

Pascal BOUNNEAU et les intervenants de la soirée

La soirée taurine organisée par Maubourguet Toros et son président Pascal Bounneau aura permis de visionner les novilladas sans picador du Val d’Adour entre 2009 et 2012. Le film de 45 minutes réalisé par Guy Tanguy a permis d’interpeller et d’animer le débat devant le public, Paul Bonnet éleveur à des clubs taurins avec Michel Raymond, Henri Michel, puis Jean Nadal et Catherine Marienval, élus.

Les commentaires d’Antoine Torres dés le début des échanges expliquent qu’en Espagne, c’est la même chose qu’en France et pas plus pour ce qui concerne les novilladas qui se font rares. En Espagne, l’attrait du spectacle prime.

Pour Guy Tanguy, la novillada est un terrain d’apprentissage ou le jeune se forge un caractère et c’est aussi un spectacle formateur.

Le débat continuera sur le devenir de la tauromachie, comment de novillero devenir torero, les nécessités (encadrement, finances), les difficultés, le rôle du ganadero, les élevages, la qualité des bêtes. Les derniers commentaires d’Antoine Torres et de Guy Tanguy mettront en évidence que l’Espagne fait l’éloge de la tauromachie française, ils délivreront des encouragements: Il faut continuer la tauromachie des villages, faire vivre la passion malgré le peu de novilladas sans picador qui sont organisées, heureusement, il y a le Val d’Adour ! ajouteront-ils.

Pour la vidéo, dans l’ordre, ont été vues Aignan avec Juan Leal, Garlin avec Brandon Campos, Castelnau-Rivière-Basse avec Fernando Adrian, Plaisance avec Javier Jimenez, Riscle avec F. Adrian et Maubourguet avec Tiago Santos.

La soirée se terminait avec la présentation des cartels de Castelnau faite par Michel Raymond et Plaisance avec Henri Michel avant le vin d’honneur partagé par les présents.

Janine Noguez


19 e BOLSIN taurin de BOUGUE le 5 Mai 2013

Luis HUSSON triomphateur

Sans qu’il ne puisse y avoir la moindre contestation possible, Louis Husson a remporté, hier soir, de brillante façon le dix-neuvième bolsin de Bougue.

Dés le matin à l’heure des éliminatoires lors de la tienta des vaches du ganadero gersois Jean-Louis Darré, il s’était montré le plus élégant et le plus précis dans tous ses gestes. Qualifié avec Miguel Andrades (Jerez) et Leo Valadez (Mexique, fondation El Juli), on était dans l’aprés-midi face à un novillero très classique, mais qui avait la volonté de s’imposer face à des novillos de José Cruz, lourds, puissants et plutôt bien armés. Mais il en fallait plus pour impressionner le jeune landais. Sans jamais perdre un pouce de terrain, il livrait une première faena, certes un peu froide, très castillane mais d’une beauté de belle facture. Il s’octroyait une première oreille après deux tentatives.

Retenu pour la suite du concours avec Andrades, après l’échec de Valadez, Louis Husson entrait en piste beaucoup plus détendu que lors de ses premières sorties.

Il ne tardait pas à signer un grand festival, malgré un adversaire compliqué et surtout très puissant et violent dans ses charges. Une faena qui rapidement devenait un modèle de temple et de rythme parfait avec des naturelles débordantes de douceur et de lenteur.

Par moments on croyait réver, le meilleur de la tauromachie s’approchait.

Une demi-lame efficace pour en terminer et deux nouvelles oreilles tombaient du palco. Hier, Louis Husson était le plus fort, personne ne pouvait lui contester sa suprématie et ceux des novilleros qui furent les meilleurs étaient bien loin du jeune Landais.

Louis Husson, en remportant ce bolsin gagne sa place dans les principales novilladas sans picadors de l’été taurin.

Jean-Michel Dussol


LA DEPECHE LANCE LA TEMPORADA 2013 (jeudi 22 Février)

C’est une tradition désormais bien établie. Les acteurs du monde taurin se retrouvent chaque année, au début de la temporada, dans les locaux de « La Dépêche du Midi » pour une soirée consacrée à la fiesta brava. Il y est toujours question des grands moments de la saison écoulée, et comme l’aficionado est un incorrigible croyant, des plus belles faenas, celles qui ne manqueront pas de se dérouler sur le sable de nos arènes dans les mois à venir…

Le nouveau visage de Vic-Fezensac, la renaissance de Carcassonne, les 15 ans de Rieumes, autour de l’inoubliable souvenir de José Tomas à Nîmes et de la grosse saison des Escolar de ce coté-ci des Pyrénées, les sujets n’ont pas manqué autour des images proposées par Guy Tanguy, le président toulousain .

A cette occasion, Eric Lafont directeur des relations extérieures du journal La Dépêche représenté par Jean-Claude Souléry rédacteur en chef a remis à Marcel Garzelli pour l’observatoire des Cultures Taurines, une banderole qui sera installée dans toutes les ferias.

La soirée de « La Dépêche » passée, la porte du toril peut de nouveau s’ouvrir…

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photo Antoine TORRES


PALMARES DE L’ UCTPR DU SUD-OUEST 2012

Voici le palmarès des clubs taurins Paul Ricard, proclamé le 20 octobre 2012 à Plaisance, pour le Sud-Ouest :

Meilleur lot de toros : Fuente Ymbro, à Mont de Marsan. Accessit à Jos� Escolar Gil, à Mt de Marsan.

Meilleur lot en novillada piquée : Valdellan, à Parentis.

Meilleur lot en non piquée : Alma Serena, à Bayonne. Accessit à J.L Darre à Eauze.

Meilleur torero : Ivàn Fandillo. Prix Spécial à Fernando Roble pour son comportement avec les Escolar Gil de Mt de Marsan

Meilleur novillero : Juan LEAL

Meilleur novillero en non piquée : Louis HUSSON.

Révélation en non piquée à Juan Bautista Molas.

Coup de coeur à la Peñ a Alegria de Dax pour son attitude pédagogique avec les jeunes à Dax.

Mention spéciale à Julien Lescarret pour l’année de sa despedida.



SAISON 2012

ECHOS DU CALLEJON

MAUBOUGUET : NOVILLADA de samedi le 18 Août à (21 h)

En raison de la forte canicule, Maubourguet Toros avait programmé sa novillada en nocturne avec un important effort d’organisation d’accueil avant le spectacle :

Possibilité de restauration, démonstration de sévillanes, concert des Armagnacs.

Pour la deuxième fois le ganadero du sud-est, Jacques GIRAUD avait été retenu pour fournir les novillos, un lot exceptionnel avec armures et trapio, avec un moteur extraordinaire, répétant les charges avec beaucoup de noblesse, rectilignes, museau dans la muleta et finissant bouche fermée. Face à eux une terna de novilleros volontaires, avec un bagage technique différent, mais tous les trois très volontaires. Ces divers ingrédients firent de cette soirée un grand moment taurin qui méritait plus de public.

Ou sont les aficionados qui du haut des tribunes ou dans les colonnes de revues spécialisées prétendent guerroyer pour sauver la fiesta brava et si on commençait à aider ces placitas et leurs dévoués dirigeants, les éleveurs de bétail brave, qui sélectionnent avec passion, inquiets de l’avenir si certaines arènes n’accueillent plus la tauromachie espagnole.

Tiago SANTOS : salut du tiers et une oreille

Cristian VALENCIA : silence et silence

Diego de LLANOS : une oreille et silence


MAUBOURGUET LE 18 AOUT : LES NOVILLOS MENENT LA DANSE

Pour la novillada des fêtes de Maubourguet, il était très difficile de faire mieux, voire aussi bien que l’an dernier. Ce fut donc un cran en-dessous. Une novillada cependant intéressante, qui ne restera pas dans les anales, mais de bonne tenue. Les novillos de Jacques GIRAUD étaient justes de présentation, mais tous donnèrent du jeu et à l’exception du faible troisième et du « tardo » sixième, tous eurent beaucoup d’énergie et de moteur comme l’on dit dans le milieu. En quelque sorte de l’extrait de novillo, peu mais très concentré. Globalement, ils menèrent la danse de bout en bout et furent pour la plupart supérieurs à leurs adversaires bipèdes.

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Photo Christian SIRVINS

Le Portugais Tiago SANTOS fit un joli lever de rideau  en accueillant le novillo d’ouverture par une cape fleurie et variée. Il posa ensuite trois superbes paires de banderilles en n’hésitant pas à se placer dans le berceau des cornes. A l’étoffe , le petit novillo était encore très vif et se retournait avec la souplesse d’un chat, ce qui rendait sa palea quelque peu désordonnée et inconfortable. Tiago sut canaliser cette fougue à l’état brut, améliorer les charges du Giraud et mettre en exergue ses qualités. Hélas, la froideur du public et une première lame dans le gilet qui précéda une magnifique estocade efficace et portée dans la croix, ôtèrent tout espoir de trophée. Salut.

Le quatrième novillo était faible. Le Portugais se vit donc dans l’obligation de le toréer à mi-hauteur avec des soins d’infirmier ce qui ne joua guère en faveur de l’esthétique. Pour ne rien arranger le novillo partit aux planches. Le novillero porta une estocade jusqu’à la garde et obtint une oreille.

Photo Christian SIRVINS

Le Vénézuélien Cristian VALENCIA a souvent un toreo à l’emporte-pièce. A Maubourguet, il en a usé et aussi hélas abusé, ce qui a réduit sa prestation à un fatras de passes sur le « pico » et d’attitudes outrancières pour ne pas écrire grotesques et vulgaires. Nous ne retiendrons de sa prestation qu’une excellente série sur la gauche au cinquième novillo. Dommage, car ses partenaires quadrupèdes méritaient beaucoup mieux, notamment le cinquième.

Photo Christian SIRVINS

Diégo de LLANOS, élève de la Fondation El Juli, torée avec « temple » et une certaine élégance, mais il n’a, comme la plupart des novilleros actuels, aucun sens des terrains ni de la lidia. Un peu comme un danseur qui ferait de belles figures sans tenir compte de la moindre chorégraphie. Il toréa de très loin le manso troisième, comme s’il craignait de salir son beau costume, mais enfonça une lame entière efficace mais décrochée, qui lui valut une oreille offerte par le président F. FORTASSIN malgré le peu de pétition. Le sixième novillo devait être torée aux tiers. De LLANOS ne le comprit jamais s’entêtant à vouloir  lui imposer le centre de la piste, réduisant ainsi ses charges à néant.

Belle entrée, supérieure à celle des années précédentes malgré la chaleur caniculaire.

Antoine TORRES


NOVILLADA NOCTURNE DES FETES DE MAUBOURGUET

Extrait du reportage de Jean-Michel LAMY (son site Corrida Passion) de cette belle soirée du 18 Août

entre la musique des Armagnacs et les sévillanes du groupe Amaya,

une novillada non piquée avec des novillos de Jacques Giraud, pour Tiago Santos, Christian Valencia et Diego de Llanos.


N’oubliez pas la Novillada Non Piquée de Samedi 18 Août à 21 h :

cliquez sur l’image pour visualiser le programme

https://maubourguettoros.com/wp-content/uploads/2010/04/presse2012.pdf


La tauromachie du Val d’Adour au plus haut sommet le 1er Juin 2012

François Fortassin entouré de Michel Raymond , organisateur des activités taurines de Castelnau, de Christian Lesur, Fondateur du Centre Français de Tauromachie, et des différents responsables des clubs taurins du Val d’Adour.

Si l’on peut aisément tisser un lien entre l’Andalousie, le vin de Jerez et le toro, il est plus difficile d’en imaginer un entre ce même toro et le Pic du Midi. C’est pourtant ce que vient de réaliser avec brio François Fortassin, Sénateur et Président du Syndicat Mixte du Pic du Midi. Le Pic, comme l’on dit en Bigorre, n’est pas seulement cet incomparable belvédère en avant de la chaîne, offrant une vue  nulle autre pareille, et un observatoire de renommée mondiale. 

Il est aussi l’histoire d’une extraordinaire aventure humaine faisant appel aux mêmes élans du cœur que la tauromachie : goût de l’aventure, recherche de l’absolu, désir de décrocher la lune et les étoiles, courage, ténacité face à l’adversité…

C’est pourquoi, par une météo des plus clémentes, F. Fortassin a accueilli, au milieu des sommets enneigés, les responsables des différents clubs taurins du Val d’Adour venus présenter leurs cartels 2012.

Plus que jamais, les Hautes-Pyrénées ont été « les sommets de l’accueil ».

Michel Raymond et Henri Michel nous ont donné rendez-vous à Castelnau-Rivière-Basse le samedi 30 juin, P. Caunille à Plaisance le 14 juillet, F. Ducousso le samedi 28 juillet à Garlin, F. Darroux le samedi 4 août à Riscle et J.-C. Burosse le 18 août à Maubourguet.

Était aussi présent Christian Lesur, directeur du Centre français de tauromachie jumelé avec le centre de Catalogne désormais privé de spectacles taurins par le gouvernement catalan. Grâce à lui, l’éleveur Prieto de la Cal offrira gratuitement un lot de son mythique bétail pour la novillada de Castelnau-Rivière-Basse du 30 juin au matin. En contrepartie, le novillero Abel Robles sera au cartel. Étaient aussi présents Paul Bonnet, Jean-Louis Darré, représenté par Mme V. Podesta, et Bats, trois éleveurs du terroir, ainsi que Marcel Garzelli, pape noir de la tauromachie du Sud-Ouest, et Armand Touzanne, premier de cordée de cet autre sommet de la Bigorre : le porc noir.

Cette réunion ne pouvait se terminer sans la visite privilégiée des installations scientifiques menée avec passion, compétence et professionnalisme par M. Duthu.

Nous publierons en temps utile les détails de chacune de ces ferias. Gageons qu’à la suite de cette rencontre taurine au pic des étoiles, naîtront d’autres étoiles… en habit de lumière.

Publié le 04/06/2012 à 03:47 Claire Torres (NR)


Castelnau Rivière-Basse le 18 février : le trophée du Val d’Adour à Brandon Campos

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Brandon Campos a reçu le trophée du Val d’Adour aux cotés de Michel Raymond et des représentants des clubs (J.Noguez).

 

�Virus et Passion :

Il vient récompenser ce jeune torero mexicain qui a livré la meilleure faena dans les arènes du Val d’Adour Aignan, Castelnau, Garlin, Plaisance et Riscle. Lors de la novillada d’Aignan, Brandon Campos a coupé l’unique oreille de la journée.

En France depuis trois ans et bientôt majeur, s’exprimant difficilement dans notre langue, Brandon a remercié l’organisation des arènes françaises et a salué l’accueil chaleureux qu’il a reçu partout. Il a retracé son parcours sachant que, l’an prochain, il passe en novillada piquée.

Il recevait une magnifique cape et une muleta marquées à son nom de la part des clubs du Val d’Adour et de Michel Raymond, président du club local. Et pour les produits locaux, trente-six bouteilles de vin ont complété le prix. Brandon Campos a terminé sa prestation en rendant hommage au public présent dont il a salué le nombre et l’enthousiasme.

Une tradition forte

François Fortassin parlera de pari : C’est une histoire commencée avec le point principal qu’est la passion et une passion ne peut s’éteindre ici. Il ajoutera aussi que l’ensemble des spectacles sera sauvé en respectant les règles. Les clubs présenteront ensuite les diverses manifestations programmées dans les arènes du Val d’Adour et assisteront aux projections de Guy Tardy.

Michel Raymond clôturera la soirée avec les remerciements d’usage, sans oublier l’équipe cuisine et la presse.(J.NOGUEZ)

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Miguel Darrieumerlou célèbre revistero de la revue « Toros » anima une table d’intervenants connaissant le sujet.


Méjanes le 28 janvier 2012 : Maubourguet Toros atteint l’excellence

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Publié le 17/02/2012 à 03:50

Antoine Torres

« Ne cours pas André, j’ai le même à Maubourguet ! » Voilà, ce qu’en paraphrasant une certaine publicité, l’on pourrait dire à bien des aficionados des Hautes-Pyrénées qui parcourent de très longues distances pour voir des spectacles taurins, alors qu’ils boudent l’arène la plus proche, celle de Maubourguet. Pourtant, elle ne fait pas moins bien, mais au contraire mieux que les autres.

Pour la deuxième année consécutive, les 40 clubs taurins Paul-Ricard lui ont décerné le prix du meilleur lot de toros-novillos de la saison 2011 dans le Sud-Ouest. Il y a deux ans, il s’agissait du bétail gersois de Paul et Jérôme Bonnet, et l’année dernière, des pensionnaires de l’élevage arlésien de Jacques Giraud.

En 2010, les excellents novillos du Lartet avait été gâchés par l’incapacité des novilleros, mais en 2011, la novillada atteint l’excellence à tous les niveaux. Si certains Bigourdans se dispensèrent du petit déplacement, deux très grandes figures du monde taurin n’hésitèrent pas à faire un bien long voyage pour y assister. Victorino Martin, le roi des éleveurs, se déplaça depuis la lointaine Estrémadure et le maestro Victor Mendes vint depuis les portes de Lisbonne. Il faut croire que les dieux de la tauromachie tinrent aussi à quitter leur Olympe pour être de la fête, puisque cette novillada fut un sans-faute. Les taureaux offrirent du jeu et furent d’une grande mobilité tout en faisant preuve de ce piquant et de ces difficultés qui donnent du relief et du sens au spectacle taurin. Pour preuve, la dépouille de deux d’entre eux fut gratifiée d’un tour de piste posthume et le ganadero, après avoir été invité à faire une vuelta triomphale par le novillero portugais Tiago Santos, sortit « a hombros » avec les novilleros triomphateurs. Face à cet excellent bétail, Maubourguet Toros avait soigneusement choisi trois novilleros, comme on a perdu l’habitude d’en voir, prêts à gagner leurs galons au feu quel que fut l’adversaire. Tiago Santos, le novillero portugais, coupa trois oreilles, l’Espagnol David Martin dessina des naturelles de rêve et coupa une seule oreille à cause de ses difficultés à l’épée et le Vénézuélien Cristian Valencia obtint deux trophées. David Martin a été gratifié par les clubs taurins Paul-Ricard du prix décerné au meilleur novillero sans picador pour la saison taurine 2011 dans le Sud-Ouest et Tiago Santos (6 oreilles pour 2 novilladas seulement) a été finaliste pour le trophée du Val d’Adour remporté par Brandon Campos qui avait eu plus de contrats. Je sais qu’il est difficile d’être prophète en son pays, mais de tels succès réitérés méritent un peu plus d’attention de la part de l’aficion bigourdane. En tout cas, ils légitiment parfaitement l’aide apportée par la municipalité et devraient faire taire les mauvaises langues, qui ne font jamais rien, mais savent, à l’ombre des platanes, si bien refaire les affaires de la ville quand arrive l’heure de l’apéritif. En tout cas, bravo à l’éleveur et à Jean-Claude Burosse et à son équipe pour cette belle distinction qui fait honneur à la tauromachie bigourdane.

 (A.TORRES).

PALMARES DES CLUBS TAURINS PAUL RICARD 2011 A AIRE SUR L’ ADOUR LE 23 OCTOBRE

MEILLEUR LOT DE TOROS :

1 er Prix : Toros de Joselito (Del Tajo y de la Reina) ( Bayonne )

Accessit : Baltazar Iban ( Aignan )

MEILLEUR LOT DE NOVILLOS :

1 er Prix : Baltazar Iban ( Saint perdon )

Accessit : Fidel San Roman ( Roquefort)

MEILLEUR LOT DE NOVILLOS  Non Piqués :

1 er Prix : Alma Serana ( Bayonne ) et Giraud ( Maubourguet ) 

Accessit : Valdefresno ( Rion ) 

MEILLEUR TORERO :

1 er Prix  : Manzanares

Accessit : Mora

MEILLEUR NOVILLERO :

1 er Prix : Sergio Flores 

Accessit : Fernando Adrian

MEILLEUR NOVILLERO  sans Picadors :

1 er Prixï : Brandon Campos et David Martin Escudero

Coup de coeur :

Gabin Rehabi pour ses prestations à Vic Fezensac et à Tyrosse

Prix spécial  :

PARENTIS pour l’organisation de 3 novilladas avec une présentation irréprochable

BAYONNE pour l’organisation des 4 novilladas sans picadors avec les ganadérias Françaises INFOS DIVERSES



SAISON 2011

Tiago triomphe au cours d’une novillada inoubliable

le samedi 20 août 2011

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Sortie triomphale de Jacques Giraud l’éleveur de Cristian Valencia, qui obtint deux oreilles, et deTiago Santos, triomphateur avec trois oreilles.(Photo A.TORRES)

De rêve et inoubliable, telle a été la novillada de Maubourguet. Une de ces novilladas qui hantent les rêves des aficionados, mais auxquelles on n’assiste que très rarement dans une vie d’aficionado. Les six utreros de l’élevage camarguais de Jacques Giraud, non seulement étaient très bien présentés, très joliment armés et de taille parfaitement adaptée à la novillada non piquée, mais en outre ils offrirent du jeu et furent d’une grande mobilité tout en faisant preuve de ce piquant et de ces difficultés qui donnent du relief et du sens au spectacle taurin. La dépouille de deux d’entre-eux fut gratifiée d’un tour de piste posthume et le ganadero après avoir été invité à faire une vuelta triomphale par le novillero portugais Tiago Santos, sortit « a hombros » avec les novilleros triomphateurs. Face à cet excellent bétail, trois novilleros, comme on a perdu l’habitude d’en voir, prêts à gagner leur galons au feu quel que soit l’adversaire.

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David Martin Escudero exécutant une naturelle dans les règles de l’art.(photo A.Torres)

L’Espagnol David Martin Escudero pratique un toreo d’une rigueur toute castillane, dépourvu de fioritures inutiles et empreint de cette orthodoxie qui engendre la profondeur. Aussi introverti que son cousin José Tomás, David ne fait aucune concession de communication pour essayer de plaire. C’est à la fois sa force et sa faiblesse. C’est ainsi que bien peu sur les gradins se rendirent compte qu’il avait dessiné les meilleures passes de la novillada, enchaînant des naturelles soyeuses et intemporelles qui semblèrent arrêter les aiguilles des montres et horloges.

Avec le novillo d’ouverture, manso, manquant de noblesse et plutôt faible, le novillero de Galapagar fit une prestation d’une grande technicité, mais son échec avec l’acier anéantit tout espoir de trophée. Le quatrième, d’entrée de jeu chercha l’homme. David sut canaliser les charges intempestives aussi bien à droite qu’à gauche et améliora notablement son adversaire avec « temple » et beaucoup de style. Après un essai infructueux, il enfonça une lame entière longue d’effet. Encore une fois, le public ne s’aperçut guère de la valeur de la faena, qui cependant ne passa pas inaperçue auprès de la présidence, laquelle octroya une oreille parfaitement méritée.

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Tiago Santos dessinant une passe d’une telle perfection que derrière lui, dans le callejon,

le maestro Victor Mendes en reste bouche bée .

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La joie de Tiago Santos après avoir coupé trois oreilles..(photo A.Torres)

Le Portugais Tiago Santos était venu avec la ferme résolution de triompher. Ce garçon, grand et svelte, a beaucoup de style et son toreo est très enlevé et allègre. Présent aux trois tiers, il manie la cape avec diversité e élégance, pose les banderilles avec maestria et joue de la muleta avec « temple » et autorité. Il sut profiter des bontés du deuxième novillo, mais quatre descabellos pour en venir à bout ne lui permirent que de couper une seule oreille. Vuelta pour le Giraud. Avec le magnifique cinquième, que Tiago me fit le plaisir et l’honneur de me brinder ainsi qu’à la N.R., ce ne fut que du bonheur. Une cape allègre, de belles poses de banderilles et des passes sur les deux bords joliment dessinées. Il signa l’ensemble d’une superbe estocade jusqu’à  la garde et pendant que je lui rendais sa « montera » la présidence sortit deux mouchoirs blancs, lui octroyant ainsi les deux oreilles, et un bleu décernant la vuelta du novillo.

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Valencia, très bon banderillero clouant une paire en se penchant dans le berceau des cornes..(photo A.Torres)

Cristian Valencia s’inscrit dans la tradition latino-américaine des novilleros courageux et volontaires. Très bon capeador et bon banderillero, le Vénézuelien torée à l’emporte-pièce ce qui sied bien à la mobilité des Giraud, qui plaît beaucoup au public, mais qui parfois engendre aussi un certain désordre dans sa lidia. Après des passes de cape très serrées, il fit une bonne faena avec son premier novillo, dessinant avec la muleta de belles naturelles très bien synchronisées. Il tua d’une lame entière un peu tombée mais efficace et obtint une oreille, tandis que la dépouille de cet excellent novillo sorti en troisième position se vit octroyer un tour de piste posthume. Toujours aussi volontaire, Cristian eut un peu de mal à canaliser les charges intempestives du sixième novillo qui passait très bien, mais qui jouait parfois de la tête. Ce garçon a déjà beaucoup de métier, mais il gagnerait à raffiner un peu son style. Il enfonça une lame entière efficace et obtint une oreille amplement méritée.

Jacques Giraud, Tiago Santos et Cristian Valencia sortirent des arènes portés en triomphe.

Victorino Martin et le matador Victor Mendes étaient dans le callejón. Ils furent invités à saluer sous l’ovation du public. M. Laffont, Directeur de la Communication du Groupe de Presse de la Dépêche du Midi, fut convié à participer à la remise des prix. C’est au tour des assiettes de tapas que se continua ce qui a sûrement été la meilleure novillada de cette temporada dans notre Sud-Ouest.  Antoine Torres


Samedi 20 août 2011, à 19 h, novillada de Maubourguet.

Au cours des années passées, les arènes de Maubourguet ont su gagner leurs lettres de noblesse grâce à la qualité et au sérieux des spectacles produits. Organisées par Maubourguet-Toros, ces novilladas sont le fruit de l’énorme travail fourni par Jean-Claude Burosse et son équipe. Un travail d’un an pour deux heures de spectacle ! Bien sûr, les choses ne sont pas toujours parfaites, mais la corrida parfaite n’existe que dans l’imagination fertile des aficionados ; elle est d’ailleurs le moteur qui fait fonctionner ce Mundillo qui, chaque fin de semaine, se met en route pour assister au spectacle de ses rêves. Sans cette quête d’absolu jamais atteint la tauromachie n’aurait jamais pu perdurer. L’année dernière, le lot de novillos de la novillada de Maubourguet a reçu le prix du meilleur lot présenté dans le Sud-Ouest. Excusez-moi du peu ! Les novilleros par contre n’avaient pas été à la hauteur. Maubourguet-Toros n’a pas hésité à prendre son bâton de pèlerin pour partir à la recherche de ces novilleros de qualité, qui au lieu de jouer des relations et des sites internet tapageurs, préfèrent apprendre le métier en restant dans l’ombre tout en s’entraînant jour après jour dans les arènes des élevages sous l’œil sévère d’un grand maître. C’est donc en faisant le tour des tientas des élevages que l’on peut les dénicher. Un travail minutieux qui exige patience et observation. C’est ainsi qu’a été confectionné le cartel de la novillada 2011.

David Martin Escudero, neveu du plus grand des éleveurs et cousin du plus grand des toreros, José Tomás, sera le chef de lidia. Ce garçon apprend depuis bientôt quatre ans l’art de Cúchares. Sans le moindre effet publicitaire, inconnu ou presque du public français, il a déjà à son actif des dizaines de novillos, toros et vaches toréés en privé. Il vient de faire une entrée fracassante en France en devenant aujourd’hui-même le triomphateur des novilladas non piquées de la Feria de Dax

Cristian Valencia est un vénézuélien qui collectionne les triomphes en Espagne. Fils de matador, il s’inscrit dans la tradition latino-Américaine de ces novilleros qui agissent dans les trois tiers avec une folle envie de triompher.

Le Portugais Tiago Santos partage avec David Martin le sens du travail bien fait, l’humilité et un apprentissage loin des projecteurs médiatiques. Athlétique, il possède un vaste registre aussi bien à la cape qu’à la muleta qu’il sait manier avec « temple ». Elève du plus grand torero banderillero de son époque, rien de moins que le maestro  Victor Mendes, il sait aussi très bien poser les banderilles.

Ces trois jeunes toreros combattront le bétail français de Jacques Giraud. Du bétail aux origines Perez Tabernero, Santa Coloma et Carlos Nuňez avec l’apport d’un étalon de Domecq. On peut s’attendre à du piquant et aussi je l’espère à de la noblesse. Les ingrédients d’une grande novillada ont été choisis, aux dieux de la tauromachie de faire le reste…

Donc rendez-vous à 18h aux arènes de Maubourguet pour un concert gratuit de l’excellente harmonie les Armagnac, puis novillada à 19 h pour éviter les chaleurs de l’après-midi. A 21 h remise des prix et la soirée continuera avec des tapas et l’animation par les danseuses flamencas du groupe Alma de Fuego, rien que le nom c’est déjà tout un programme.

Présence des matadors Victor Mendes et José Miguel Campano.

Gratuit pour les moins de 18 ans.

Réservation au 05 62 96 39 09

Antoine Torres

Victor MENDES, le maestro dans le callejon

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Victor MENDES en compagnie d’Antoine TORRES, chroniqueur taurin, et le jeune Tiago SANTOS / photo NR.

Victor MENDES sera dans les arènes de Maubourguet lors de la Novillada du samedi 20 Août. En effet, un des jeunes novilleros, Tiago SANTOS est un de ses élèves. Victor MENDES est l’un des plus grands matadors qu’ait connus le Portugal, notamment grâce à son courage, son « pundonor » et sa capacité à affronter des taureaux de quelque catégorie que ce soit.

Durant toutes les années 1980 et le début des années 1990, il a été l’un des matadors les plus appréciés tant en France qu’en Espagne ou en Amérique latine. C’était l’un des meilleurs banderilleros de son époque. Pour célébrer ses 50 ans et ses 25 ans d’alternative, Victor MENDES a repris en 2005 exceptionnellement le costume de lumière et a démontré de sa prestance et de son charisme.

Vous pourrez rencontrer le maestro le samedi 20 Août dans les arènes.  (J.N)


CALENDRIER DES RENCONTRES :

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Maubourguet toros sélectionne les taureaux

(extrait de la NR Maubourguet le 18.04.2011)

Avant la novillada d’août, la commission taurine de Maubourguet toros s’est déplacée en Camargue pour visiter 3 élevages et c’est là que nous l’avons suivie. Marcel Garzelli guide l’équipe rejointe par le « manager » Jean Biondi à Salin de Giraud.

Journée campera

L’élevage est une passion familiale et transmise de génération en génération. Le ganadero ne circule qu’à véhicule ou à cheval dans des espaces naturels réservés aux bêtes, un environnement riche et préservé. Les taureaux n’ont jamais vu d’homme à pied. C’est à bord d’un véhicule tout terrain ou d’une remorque tractée que la troupe s’ébranle. C’est quelque chose de magique qui se passe. On ne peut pas être plus proche des troupeaux. Ils vous regardent, se tournent, font les beaux avec des allures massives ou fortes, d’autres plus bas et moins physiques, d’autres encore au port de tête fier.

Les manades

La 1er manade est celle de ChristopheYonnet. Le groupe est accueilli par Francine puis direction le campo à bord d’une voiture tout terrain. Pendant près d’une heure, les hommes découvriront les particularités des taureaux et novillos, mistral dans le dos.

La ganaderia Giraud à La Tour du Cazeau est un élevage bio. D’abord ce qui enchante c’est la beauté du mas, l’authenticité des lieux avec les romarins, les chevaux. Jacques Giraud parle avec passion de son bétail, met en avant race et origine et explique comment il anoblit le sang Giraud avec  le croisement Jimenez Pasqua ou Carlos Munez. Bien des méandres pour réussir le « toro bravo », un vrai généalogiste taurin !

Troisième manade, celle de François André, élevage Frédéric Lautier. Le parcours commence sur un chemin bordé de thyms, de genets, une odeur d’Alpilles. Les taureaux ont été isolés, un lot homogène. A bord d’une remorque tirée par un tracteur, la troupe approche l’élevage dont la base tient aux  » Patas Blancas « , terme par lequel on désigne également les toros d’origine Vega-Villar et au pelage blanc et noir. Les annotions seront prises par les « experts » et consignées avant le retour. Un moment intense dans le monde du patrimoine campero.

Site : www.tour-du-cazeau.com

Sélection de Photos de J Noguez du 13 Avril 2011


Maubourguet : Soirée débat le 18 mars pour découvrir les élevages portugais de taureaux de combat.

En savoir plus


TROPHEE DU VAL D’ADOUR A JUAN LEAL le 4 Février 2011

Juan Leal, montera à la main, a été honoré par les 6 présidents du Val d’Adour, il recevra aussi une coleta joliment tressée (Photo J.N)

Entre présentation des quartels et l’affiche signée Yves Duffour, les clubs du Val d’Adour ont honoré deux jeunes toreros, vendredi soir : Julien Lescarret pour sa « rentrée » dans les arènes après son absence (fracture au poignet) et Juan Leal pour ses prestations brillantes de la saison.

Le trophée du Val d’Adour est un prix attribué par les arènes du Val d’Adour organisant des novilladas non piquées. Elles sont 6 : Aignan, Castelnau, Garlin, Maubourguet, Plaisance et Riscle. Ce trophée récompense la meilleure faena produite dans l’une des 6 arènes.

Les prix étaient remis par les 6 présidents avec, notamment, Jean-Claude Burosse pour Maubourguet et Michel Raymond pour Castelnau.

Juan Leal, né en 1991, à Arles, élève de l’école taurine d’Araganda del Rey, à Madrid, de la fondation El Juli, s’impose dans les arènes et apparaît comme le meilleur novillero à l’heure actuelle. Il l’a démontré lors de ses passages dans les arènes du Sud-Ouest à Aignan, à Castelnau-Rivière-Basse, à Riscle, à Plaisance. Il sera récompensé, surtout après les 3 oreilles qu’il a coupées à Aignan à des novillos du Lartet de Paul et Jérôme Bonnet.

 (AIGNAN le 4 Février 2011).


JOURNEE DU 23 JANVIER 2011 DE L’AMICALE DES CLUBS TAURINS A MAUBOURGUET

Marcel Garzelli, Richard Milian et l’ensemble des Présidents, lors de la remise du chèque à l’école Adour Aficion. Photo J.N

Les aficionados gersois, avec tous leurs clubs et peñas ont ouvert leur saison 2011, hier, sous un soleil glacial d’hiver, dans les arènes de MAUBOURGUET.

Cinq vaches, toutes excellentes à la muleta, amenées par Jean-Louis DEYRIS, servaient de plat principal. Ce fut l’occasion de retrouver Christian LESUR qui a relancé le Centre français de tauromachie et qui était venu avec deux jeunes Espagnols, pétris de talent, Alejandro De BENITO et Abel ROBLES. De sérieuses promesses se sont dessinées. Beaucoup de plaisir à voir les progrés de CLEMENTITO qui apprend sous la houlette des aficionados practicos. Le jeune Dacquois est de plus en plus sûr de lui et éprouvait le plaisir de toréer… Il avait peut-être tiré la meilleure des vaches à la muleta. Yannis, le Gersois du groupe école Richard MILIAN, par moments en difficulté réalise une impressionnante série de muletazo…  pour lui, dans ces moments le bonheur était tout près. Louis HUSSON élève de Richard, terminait cette matinée avec beaucoup de prestance et de courage, une matinée où la jeune Nelly BENTEJAC avait apporté son concours. Ce jeune Montois progresse à chacune de ses entrées en piste. En tauromachie on ne sait jamais si la graine poussera, mais les qualités sont là qui ne demandent qu’à se développer.

Les aficionados, plus d’une centaine, qui assistaient à cette journée se retrouvaient ensuite dans la grande salle du stade et des arènes. Autour d’une poule au pot, réception signée par les co-présidents Jean-Claude BUROSSE et Michel LANGEVIN. A l’heure des discours, le président de l’amicale de Clubs Taurins Gersois, Marcel GARZELLI annonçait son prochain départ, sans dévoiler pour autant son successeur. Cette année, le coup de coeur de l’amicale allait à l’école Adour Aficion de Richard MILIAN qui recevait un chèque de 1000 euros.

Jean-Michel DUSSOL


SAISON 2010

NOVILLADA du 22 Août 2010 à MAUBOURGUET :

extrait paru dans la Nouvelle République du 26 Août 2010

Le grand gâchis avec de si beaux taureaux

L’aficion bigourdane attendait énormément de la présentation des novillos de Paul et Jérôme Bonnet dans les arènes de Maubourguet. Dimanche soir, les novillos gersois étaient là et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’ont nullement déçu. Magnifiques de présentation avec leurs robes variées, leurs armures respectables, bien que relativement confortables, et leur très grande prestance, ils ont fait l’objet de l’admiration des spectateurs. Côté mental, il n’y eut pas non plus grand chose à leur reprocher. Trois d’entre eux furent très braves et très nobles et les trois autres un peu plus compliqués, bien que parfaitement toréables. Ce bétail permettait une novillada triomphale, ce qui ne fut hélas pas le cas à cause de l’inexcusable carence des novilleros et de leurs cuadrillas

Le troisième Bonnet était physiquement à la limite supérieure de la non piquée, mais il était toréable bien qu’exigeant une bonne brega et une lidia adéquate.

(Photos d’Antoine TORRES)

Angel Jimenez fit une petite faena honnête avec le très bon novillo d’ouverture, mais échoua lamentablement avec l’épée (9 essais infructueux et une demi-lame suivie de deux descabellos). Avec le quatrième qui n’avait pas de forces à revendre, il dessina quelques passes de bonne facture, mais ne se croisa jamais et se montra souvent brouillon. Après un essai infructueux, il enfonça une lame quelque peu latérale et obtint tout de même une oreille de réconfort.

Une des passes qui permirent  à Angel Jimenez de couper la seule oreille d’une novillada qui en permettait bien d’autres.

Juan Ortega dessina les seules véroniques de la novillada, mais ne donna pas une passe de muleta digne de ce nom. Avec son costume aux broderies noires,

Alejandro Rubio a une certaine ressemblance de visage avec Rafael de Paula et la taille de Domingo Valderrama. Hélas, il n’a ni le génie du premier, ni le courage et la technique du second. A la moindre menace du toro, il jette aux orties muleta et épée et, visiblement saisi de panique, il prend ses jambes à son coup pour rejoindre le refuge le plus proche. Certes, le troisième novillo avait une présentation proche de la limite supérieure acceptable en matière de novillada non piquée, mais était parfaitement toréable à condition de lui imposer une « brega » et une « lidia » correctes. Le sixième novillo était bien présenté mais de taille très inférieure à celle de ses frères. Cela sembla mettre en confiance Rubio qui donna quelques passes prometteuses avant de reculer à nouveau et de s’échapper. Les divers prix prévus furent déclarés déserts pour être remis en jeu en 2011.

Face à pareil gâchis, nous étions en proie à une profonde colère en quittant les arènes.  Force est de constater tout au long de la saison que si les novillos viennent à dépasser les 250 kg et les cornes la longueur des oreilles, il n’y a plus de novilleros. Cela est peut-être dû à un problème de société. Anachronique, la tauromachie fait appel à des conditions qui heureusement n’ont plus cours (la misère, l’envie de s’en sortir), mais aussi à des valeurs  comme l’honneur et la responsabilité, devenues, hélas, surannées dans un monde où tout n’est plus que marchandise. Nous pouvons légitimement nous poser la question de savoir si la tauromachie authentique peut encore avoir le moindre avenir dans pareil bazar.


Quelques faits marquants :

Le samedi 7 Février 2009 :

à 21 h au Centre Culturel a eu lieu une conférence de chirurgie taurine présentée par les docteurs Claude GIRAUD, président de l’Association Française des Chirurgiens Taurins (AFCT) et Jacques LESTRADE, fondateur de l’association.

Ils nous ont informé sur le travail délicat qu’opèrent les équipes médicales dans les infirmeries, souvent de fortune des arènes françaises.

Nous savons tous combien les accidents de toutes sortes sont nombreux dans les arènes, du plus mineur au plus grave, voire au fatal et combien la qualité des premiers soins est cruciale.

La chirurgie taurine est une discipline de spécialistes et les clubs présents dans la salle auront été sensibilisés aux règles de sécurité et à la prise en charge immédiate du blessé sur place.

L’union des villes taurines françaises a rendu obligatoire pour ses membres de se mettre en conformité avec le règlement taurin municipal.

Maubourguet a fait de gros efforts pour que le matériel médical de premiers soins soit conforme et efficace. Il en va de la vie des personnels qui sont en piste.

Le samedi 9 Novembre 2007 :

L’aficion au complet était réuni dans la salle polyvalente pour honorer le meilleur novillero.

Tous les clubs, Aignan, Garlin, Plaisance du Gers, Castelnau-Rivière-Basse, Riscle et Maubourguet étaient représentés avec aussi Michel SALVADORINI directeur régional Paul-Ricard pour remettre le trophée du Val d’Adour au jeune TOMASITO de l’école taurine d’Arles, autour du président Jean-Claude BUROSSE de Maubourguet Toros. Les triomphes se succèdent pour le jeune TOMASITO avec le trophée des arènes du Sud-Ouest, ainsi que celui des clubs taurins Paul-Ricard du Sud-Ouest.

Une impressionnante saison pour laquelle le jeune novillero a été fortement applaudi et récompensé. Des discours, des cadeaux mais aussi un trophée remis à Jean GUILHAS maire pour l’aide précieuse apportée avant de regarder les évolutions des jeunes danseurs Flamenkito et déguster la daube de toro.